AU PALAIS Dirigeants d’un supermarché brûlés: les agresseurs demandent leur libération
Les faits avaient soulevé l’indignation et l’inquiétude chez les commerçants. En janvier 2014, un chef d'entreprise avait été attaqué alors qu’il venait de rentrer chez lui. Les agresseurs particulièrement violents auraient jeté du détergent sur la victime qui était à son domicile. Lorsque son épouse est arrivée à la propriété, elle a été victime des mêmes faits de la part des malfaiteurs armés et encagoulés. Le couple a été hospitalisé au service des grands brûlés de la Timone à Marseille. L’homme a été plusieurs fois opéré suite à cette agression ultra-violente.
Les malfaiteurs cherchaient un coffre-fort qui n’existait pas. En partant, ils ont notamment aspergé le couple d’eau de javel. Ils sont repartis avec les cartes bancaires des commerçants. Ce n’est que deux ans plus tard que la police est parvenue à mettre la main sur deux hommes soupçonnés de cette action. Incarcérés, ils clament depuis leur innocence. Les deux suspects ont demandé à une semaine d’intervalle leur libération conditionnelle qui était discutée devant la chambre de l’instruction. « Les faits sont d’une gravité extrême. Mes clients sont terrorisés par la libération des suspects. Je vous implore de les laisser en détention », plaide l’avocat des victimes. La Chambre de l’instruction de Nîmes a rejeté les demandes de libération conditionnelle des deux hommes qui restent détenus en attendant la fin de l’enquête et un éventuel renvoi devant la Cour d’Assises du Gard
Boris De la Cruz