AU PALAIS Trois mois de prison pour des menaces à l'encontre de sa femme
Tout va très vite dans la vie d’Hakim. En 2013, il rencontre sa femme par hasard dans un aéroport. En 2014, il l’épouse. En 2015, il lui fait un enfant, un petit garçon. Et en 2016, il passe devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour des menaces de mort à l’encontre de celle avec qui il est en instance de divorce. Entre juin et juillet, il lui aurait balancé quelques amabilités du type : « je vais t’écraser le moral jusqu’à ce que tu te jettes par la fenêtre » ou « je vais te décapiter et brûler ton corps » ou encore de retourner « avec ses amis les clochards ».
Condamné à 28 reprises alors qu’il n’est âgé que de 34 ans, Hakim la joue profil bas à l’audience.
- Je regrette que ces mots aient pu sortir de ma bouche. J’étais débordé, je m’en veux énormément.
- C’est tout de même des menaces assez impressionnantes, note la présidente Christine Ruellan.
- Oui, je regrette mais dans un mariage, on est là pour le meilleur et pour le pire. Et là, j’étais au plus bas et elle n’était pas là, trouve-t-il quand même à redire.
Alors que le procureur avait demandé six mois de prison avec sursis, le tribunal condamne finalement le trentenaire à trois mois de prison avec sursis.