Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 04.07.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 229 fois

NÎMES Après des menaces dans la rue, elle se réfugie dans la voiture d'un militaire

photo illustration Nîmes. DR

Un homme de 30 ans a été interpellé le 26 juin dernier dans les rues de Nîmes, après le signalement d'une agression par une jeune femme. Les "menaces de mort" et le "harcèlement sexuel", selon les infractions retenues pas la justice se déroulent en deux phases.

Le premier évènement surgit le 22 juin, en pleine journée, dans les rues de Nîmes. Une femme se réfugie, apeurée, dans le véhicule d'un militaire qu'elle aperçoit près d'elle. Elle supplie de la ramener chez elle, à cause d'un homme qui l'importune et qui lui fait peur. Elle aurait eu le temps de prendre une photo de la plaque d'immatriculation de la voiture de cet homme. Quelques jours plus tard, la femme croise l'individu dans le centre-ville. Là, il aurait été encore plus menaçant, en réitérant ses propos à connotation sexuelle. Il aurait également voulu récupérer la photo de la plaque d'immatriculation prise par la victime avec son téléphone. Le trentenaire aurait même agrippé sa proie avant que la police alertée n'intervienne. Un homme qui vient de purger 6 ans de prison... Il est sorti de cellule il y a 3 mois à peine. Il est également connu pour 16 autres condamnations. Il a été arrêté le 26 juin et emmené devant le tribunal correctionnel de Nîmes qui devait le juger pour les menaces de mort, le harcèlement sexuel, la rébellion et la prise de nom d'un tiers... Au moment de son arrestation, il a donné une fausse identité, celle de son beau-frère! Lors de l'audience qui a été renvoyée sur le fond car une expertise psychiatrique a été demandée par le procureur et que la victime n'était pas présente, le prévenu a affirmé avec force avoir voulu "draguer la fille". "C'est une histoire de fou, je me retrouve en détention parce que j'ai voulu draguer", estime-t-il. Une drague bien trop insistante si l'on en croit la décision du tribunal qui l'a maintenu en prison en attendant son jugement sur le fond du dossier en août prochain.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio