NÎMES Course-poursuite, crachat, insultes et... trois mois de prison à la clé
Depuis qu’il a mis un terme à ses études, Anouar déraille. Ce jeune homme de 20 ans, titulaire d’un bac gestion avec mention, qui a poursuivi sa scolarité avec une année en fac de psychologie, a brutalement cessé ses études et préfère désormais boire avec ses copains et fumer ses « 2-3 joints par semaine », selon ses estimations. Mais le 15 avril dernier, Anouar a franchi un pas de plus dans la délinquance.
Il est 3h du matin quand les policiers nîmois aperçoivent une Clio tous feux éteints. Ils s’approchent, mettent le gyrophare pour un contrôle mais la voiture, avec quatre occupants à son bord, prend la fuite dans les rues de Nîmes. Anouar, au volant, se retrouve coincé dans un parking. Il sort du véhicule et prend la poudre d’escampette avant d’être rapidement ceinturé par les forces de l’ordre qu’il insulte copieusement. Très énervé, il donne un coup de tête à un policier et crache à l’œil d’une policière.
- Ils m’ont frappé en premier, explique-t-il à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes. Après, je sais que je suis en tort. C’est parce que quand je bois, je suis agressif, je ne sais pas ce que je fais. D’habitude, je ne suis pas comme ça.
Heureusement… Le procureur Emmanuel Garcia évoque des « faits inadmissibles, détestables, minables » et demande un an de prison dont quatre mois avec sursis à l’encontre d’Anouar qui a un casier judiciaire vierge. Le tribunal le condamne finalement à un an de prison dont 9 mois avec sursis. Il est maintenu en détention et devra verser 1 650€ aux deux policiers victimes de son coup de folie.
Tony Duret