Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 30.09.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 667 fois

NÎMES Meurtre d'un père de famille: la femme et les enfants restent en prison

Photo : Boris De la Cruz/ Objectif Gard ; Nîmes, le 1ier septembre 2015, le corps de F, un père de famille de 44 ans est retrouvé mort carbonisé.

L'épouse et les deux fils de F restent en détention. Le trio familial est soupçonné d'avoir drogué, étranglé, poignardé un homme de 44 ans. La maman et ses enfants ne sortiront pas de prison.

La mère de famille et ses deux enfants sont passés jeudi après-midi devant le juge des libertés et de la détention de Nîmes. La décision est tombée dans la foulée des présentations: la maman et ses deux fils de 20 ans et 27 ans poursuivent leur détention provisoire, tandis que l'information judiciaire continue pour connaître le rôle précis de chacun des protagonistes de ce drame familial. "On est dans l'exécution, il ne s'agit pas d'un meurtre mais d'un assassinat", avait précisé lors d'une audience à la chambre de l'instruction en juin dernier, l'avocat de la famille de la victime Me Audrey Moyal.

Car la maman et ses deux enfants majeurs sont soupçonnés d'un meurtre atroce survenu fin août 2015. F, un homme marié de 44 ans a été tué. Son corps carbonisé, a été retrouvé le 1ier septembre 2015, route de Sauve, sous un pont SNCF. La police judiciaire en charge de l'enquête est parvenue à se faire une idée du scénario du crime. Dans le huis clos familial d'une maison individuelle située en périphérie de Nîmes, un père de famille qui est présenté par son clan le plus proche comme tyrannique a été "exécuté" selon les propos à l'audience de l'avocate des parties civiles.

Lors de l'arrestation de la maman et de ses deux enfants, en septembre 2015, la mère de famille a pris l'intégralité des faits criminels sur ses épaules. Sauf que les investigations prouvent que des complicités ont été nécessaires pour notamment transporter le corps volumineux de la victime, bien connue à la ZUP de Nîmes dont les deux époux sont originaires. "La position de la mère de famille qui essaie de tout prendre à sa charge est totalement incompatible avec les constations médico-légales", avait exposé l'avocat général Christophe Raffin en juin dernier, lors de cette audience de la Chambre de l'instruction ou déjà un des fils demandait sa libération.

Les médecins légistes ont prouvé que cet homme avait été drogué, étranglé, poignardé et transporté de son domicile où le crime s'est déroulé vers le pont SNCF. L'enquête se poursuit...

Boris De la Cruz

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