NÎMES Soupçonné de pédophilie, l'ex directeur d'un centre de loisirs sort de prison avant son procès
L'affaire avait connu une grosse résonance en juillet 2015 dans la capitale gardoise. Il y a près de 2 ans, le directeur de l'oeuvre Argot, une institution ayant pignon sur rue à Nîmes, était interpellé et placé en garde à vue après la plainte pénale de la famille d'une jeune fille de 11 ans à l'époque qui l'accusait d'abus sexuels. Des faits qui se seraient déroulés dans le centre de loisirs qui s'occupe d'enfants et d'adolescents. Une structure privée qui est située derrière la gare de Nîmes, avenue Général Leclerc et qui est dirigée par des anciens pensionnaires depuis quelques années, alors que pendant longtemps des prêtres en étaient les responsables. Une information judiciaire a été immédiatement ouverte pour "viol et agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans". Le mis en cause a été arrêté 4 jours après la plainte de l'enfant. Il était depuis juillet 2015 en détention. La chambre de l'instruction de Nîmes a toujours refusé la libération de cet homme qui avait évoqué en audience publique, "une pulsion" et qui souhaitait sortir de prison pour "travailler". Le mis en examen devrait quitter la maison d'arrêt dans les prochaines heures sous contrôle judiciaire. Il devrait vivre à Nîmes, tandis que son procès n'est toujours pas fixé et que l'enquête est loin d'être bouclée.
Boris De la Cruz