NÎMES Un agresseur sexuel arrêté grâce à ses vêtements
Le mercredi 21 décembre en début d'après-midi, une femme d'une quarantaine d'années rentre chez elle après un repas au restaurant. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle est suivie depuis le parvis des arènes. Un homme de 19 ans emboîte ses pas. La femme ne s'aperçoit de rien, mais l'homme est derrière elle sur l'avenue Feuchères, puis lorsqu'elle tourne sur le Boulevard Sergent Triaire. Quand elle traverse les arches de la gare, l'individu surgit... Il plaque au sol la victime et l'immobilise à terre, avant d'avoir des "gestes déplacés". La victime hurle, se débat, elle parvient à alerter des passants. L'individu s'éclipse. Depuis, il était recherché activement par les policiers nîmois, inquiets qu'il ne repasse à l'action.
L'enquête a débuté par l'exploitation des caméras de vidéosurveillance de la ville. Les enquêteurs figent une image floue, celle de l'agresseur qui suit sa proie sur une longue distance. Les policiers de la sûreté départementale de Nîmes parviennent par les images à déterminer ses vêtements et notamment un anorak vert foncé avec une capuche en "fourrure". Il a des cheveux longs. C'est une patrouille de la Brigade anticriminalité qui va le reconnaître samedi matin, plus d'une semaine après les faits, dans les rues de Nîmes. Il a la même tenue vestimentaire que le jour de l'agression et il correspond au signalement effectué par la victime... Interpellé, cet homme connu pour un "port illégal d'arme", mais qui n'avait pas d'antécédent judiciaire dans la délinquance sexuelle, a été placé en garde à vue. Agé de 19 ans, il a reconnu les faits et a avoué "une pulsion".
Dimanche après-midi, il a été présenté au Parquet de Nîmes qui a décidé de le renvoyer devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour "agression sexuelle". En attendant, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Boris De la Cruz