Publié il y a 1 an - Mise à jour le 15.12.2022 - François Desmeures - 2 min  - vu 1565 fois

ALÈS Chez le grossiste Métro, "le coup de feu commence vraiment maintenant"

L'enseigne s'est instalée en 2017 sur la rocade d'Alès

- François Desmeures

Si l'activité de l'entrepôt alésien atteint son pic dans les mois du printemps, pour préparer l'été, la courte période de rush de Noël est lancée. Si les prix grimpent et que quelques pénuries ont menacé, le magasin ne relève pas de grosse baisse d'activité. 

Philippe Cuffaut et une toute petite partie des 28 employés actuels • François Desmeures

Directeur adjoint du grossiste spécialisé dans la restauration, Philippe Cuffaut accueille le client avec un "bonjour" et un café bienvenus en cette journée d'intempérie. Et des cafés, il commence à en débiter en ce jeudi, à dix jours de Noël. "En décembre, la période d'activité intense est trop courte", regretterait presque déjà le dirigeant du magasin. C'est pour juin, juillet et août que le magasin atteint des records, quand les restaurants de notre région touristique préparent la saison. 

Dans ce premier entrepôt compact de France, lancé il y a cinq ans et demi, le "coup de feu commence vraiment maintenant", précise néanmoins Philippe Cuffaut. En revanche, les réservations de foie gras, homards, langoustes ou paniers cadeau ont déjà eu lieu, tout comme sont déjà stockées les 2 à 3 000 fèves qui trouveront place dans les galettes des rois. Des réservations qui restent les stars de la période, même si l'enseigne avait prévenu ses clients d'une moindre disponibilité du foie gras - environ 30% - par rapport à l'an dernier. Un produit désormais scruté. "On commence à voir des questions des professionnels pour savoir si le foie gras est français." Un gage de qualité... auquel certains renoncent pourtant en préférant le modèle hongrois, moins cher. 

Dans cette période délicate où "les tarifs ont augmenté de manière générale", poursuit Philippe Cuffaut, Metro "soutient ses clients fidèles" parmi les 2 000 que compte son fichier alésien. Des produits de première nécessité, comme le sucre, ont aisni vu leurs prix bondir. Philippe Cuffaut se souvient aussi d'avoir tenté de convertir certains de ses clients à l'huile de palme, lors de la "fausse pénurie" et de l'explosion des prix sur l'huile de tournesol. En vain. 

"Nos clients sont prudents actuellement, comme tout le monde, relève Philippe Cuffaut. Ils suivent l'actualité et y vont doucement. Pour certains quand même, c'est le produit avant le prix. D'ailleurs, à partir de février, on lancera des remises sur les grosses quantités, comme ça se fait dans d'autres magasins de Metro en Europe." Et si les clients sont prudents, la conjoncture générale reste plutôt bonne pour l'enseigne, avec un chiffre d'affaires national qui a dépassé les montants d'avant Covid (4,9 milliards contre 4,3 auparavant). De quoi attendre, avec sérénité, l'activité 2023.

François Desmeures

Alès-Cévennes

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