Du mieux dans la prise en charge du handicap. L’an dernier, la MDPH était dans le viseur de plusieurs élus d’opposition, relayant les délais de traitement trop longs pour les dossiers d’attribution de l’AAH (allocation aux adultes handicapés). Lors du dernier conseil départemental la semaine dernière, le vice-président délégué à l’Autonomie, Christophe Serre, a donné des nouvelles plutôt encourageantes : « Aujourd’hui le délai de traitement de l’AAH est de 3,4 mois contre 4,3 mois à l’échelle nationale. Il y a deux ans dans le Gard, nous étions à 7,8 mois ! »

Cette amélioration résulte de plusieurs paramètres : « Nous avons modifié la manière de travailler de nos équipes, explique le vice-président, nous sommes à la troisième phase d’expérimentation d’un robot à lecture optique pour le traitement des dossiers. Si cette phase est concluante, le Conseil départemental achètera l'outil ». Coût de l’investissement : environ 600 000 €. Aussi, « quelques CDD sont venus renforcer les 80 agents de la MDPH. Cela nous a permis de conduire deux opérations coup de poing pour rattraper notre retard. »

220 000 € débloqués par la CNSA

L’autre bonne nouvelle est la convention signée avec la CNSA (Caisse nationale des solidarités à l’autonomie). Ces services de l’État se sont rendus dans le Gard afin d’établir un diagnostic sur les besoins de la MDPH. « Quatre postes seront financés par la Caisse : un évaluateur, un instructeur, un assistant administratif et un médecin », fait savoir Christophe Serre. Le but, là-aussi, étant d’optimiser l’instruction des dossiers liés au handicap comme la PCH (Prestation de compensation du handicap) « dont le délai d’instruction est plus long que celui de l’AAH. »

Enfin, le samedi 3 décembre, la MDPH ouvre ses portes à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées. L’occasion de découvrir les services et ses équipes autour de diverses activités et animations.