Publié il y a 1 an - Mise à jour le 20.12.2022 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 410 fois

EXPRESSO L’éternel débat sur l’ouverture des magasins le dimanche

Nîmes, Saint-Gilles, Uzès… Pléthore de communes a sélectionné une série de dates pour autoriser les magasins à ouvrir le dimanche. Cette pratique en vigueur depuis quelques années fait toujours débat.

C’était il y a huit ans. Un jeune ministre de l’Économie fait adopter sa loi « pour la croissance et l’activité » contenant l’extension des ouvertures le dimanche. Ladite loi porte de cinq à douze le nombre de dérogations à l’ouverture des commerces de détails. Ce jeune ministre, c'est Emmanuel Macron, aujourd’hui président de la République. « L'objectif est de dégager des leviers de croissance pour renouer avec l’emploi », soutenait à l’époque la députée nîmoise Françoise Dumas.

Depuis 2015, les communautés de communes et mairies arrêtent les jours d'ouverture. Le conseil communautaire de Nîmes métropole a ainsi listé une série de dates pour Nîmes et Saint-Gilles en 2023. Dans la préfecture du Gard, les boutiques seront ouvertes les dimanches 15 janvier, 9 avril, 7 mai, 2 juillet, 27 août ou 3 septembre pour la rentrée scolaire, 26 novembre ainsi que les 3, 10, 17, 24 et 31 décembre. À Saint-Gilles, ce sera les 15 et 22 janvier, les 7 et 28 mai, les 2 et 9 juillet, les 20 et 27 août, le 29 octobre et enfin, les 3, 10 et 17 décembre.

La semaine dernière, c’était au tour d’Uzès de procéder au même vote pour les 10, 17, 24 et 31 décembre, les 16, 23 et 30 juillet ainsi que les 6, 13 et 20 août. Lors du conseil municipal, l’élu d’opposition et ancien député de la 6ᵉ circonscription, Christophe Cavard, a objecté : « Cette loi est passée en 49.3. À l’époque, je faisais partie de ceux qui y étaient opposés. Le travail dominical n’est pas un sujet purement économique mais un vrai sujet sur les conditions de travail […]. C’est gênant, on se retrouve à prendre des décisions qui engagent les salariés. »

"Libéral", Jean-Luc Chapon répondra que « la loi nous le permet. Nous l’autorisons. » Pour le vice-président chargé du développement économique à Nîmes métropole, Olivier Fabregoul : « Le commerce va mal... Si on peut permettre aux entreprises d’étendre leurs possibilités de travailler c’est une bonne chose. Pour moi ça va dans le bon sens. »

Coralie Mollaret

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