GARD SDIS : Pissas cherche à calmer le jeu avec Banino
L’interview d’Alexandre Pissas dans nos colonnes la semaine dernière avait provoqué une vive réaction du maire des Angles et conseiller départemental Jean-Louis Banino. Aujourd’hui, le président du conseil d’administration du SDIS cherche à éteindre l’incendie.
L’édile anglois, dont la commune est toujours propriétaire du terrain de la caserne de pompiers des Angles et qui souhaite la fermeture de celle de Villeneuve, avait affirmé qu’Alexandre Pissas et lui n’étaient « pas encore passés devant le notaire, et on n’est pas prêts de le faire. » Alexandre Pissas maintenait alors que la caserne villeneuvoise resterait ouverte.
« Dans cette affaire, Banino était la victime »
« Dans cette affaire, Banino était la victime, je m’entends très bien avec lui, il participe très activement au CA du SDIS », estime Alexandre Pissas. Toutes les communes du canton avaient payé pour acheter le terrain à la commune, sauf Villeneuve, qui contestait le fait que sa caserne reste ouverte. « Il était illégitime qu’on lui demande de l’argent pour la caserne (à Jean-Louis Banino, ndlr) », affirme Alexandre Pissas, qui se dit prêt à « lui donner l’argent qu’on a, moins la quote-part de Villeneuve, avec la promesse que si Villeneuve finit par payer, je lui donne séance tenante. Mais en contrepartie je veux la signature d’un compromis pour le terrain. »
En revanche, concernant l’affirmation de Jean-Louis Banino, qui disait ce dimanche qu’« avec les services du SDIS, notamment le colonel Simonet, nous sommes parvenus à un accord qui prévoit la fermeture de la caserne de Villeneuve dans les dix ans à venir », Alexandre Pissas s’inscrit en faux. « C’est archifaux, ce que le colonel Simonet voulait sans doute dire c’était que si Jean-Marc Roubaud voulait récupérer le terrain, il faudra qu’il nous donne un autre terrain pour construire une petite caserne sur Villeneuve », explique-t-il.
Quant au fait qu’il avait estimé que le maire des Angles avait « déconné » lors de l’inauguration de la caserne, « si le fond il avait peut-être raison, mais sur la forme il avait tort. »
Quant à nos informations faisant état d’un deal négocié avec la droite lors du troisième tour lui offrant la présidence du Département et une candidature aux prochaines municipales à Bagnols, « c’est ridicule, moi qui suis plus de gauche que beaucoup de mes camarades socialistes. »
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