Hier soir, dans son local de campagne de la rue de la République à Nîmes rempli par ses soutiens, Jean-Paul Boré a montré sa détermination à battre le Front National - et ses autres adversaires au passage - pour décrocher son ticket pour l’Assemblée Nationale.

N’allez pas dire à Jean-Paul Boré que sa candidature - une de plus sur cette 1^ère circonscription convoitée - pourrait favoriser l’élection de son adversaire Front National, Yoann Gillet : « A ce que je sache, il y a deux tours dans une élection. Il faut que la citoyenneté s’exprime. Ca fait 40 ans que nous votons par défaut. Au moins, avant, c’était au deuxième tour mais là on voudrait que ce soit dès le premier. Autant qu’il n’y ait pas d’élection ! » Jean-Paul Boré va donc y aller, avec ses armes, avec le soutien de l’association TPNA - Tous Pour Notre Avenir - dont il est le porte-parole, avec son franc-parler, avec des idées aussi.

L’homme tient à moraliser la vie politique, une idée au cœur de l’actualité qu’il cherche toutefois à creuser : « Il faut aller encore plus loin. Moi, je suis pour un seul mandat. Je suis aussi pour la suppression des indemnités d’élus. On leur versera des défraiements s’il faut ». Autre ambition qui lui tient à cœur, l’un de ses combats depuis des années : la création à Nîmes Garons d’une plateforme de fret. « Il y a un potentiel de 6 000 emplois. Je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas dans le programme de tous les autres candidats », s’étonne-t-il. Grâce à sa suppléante, Marielle Canonge, gynécologue-obstétricienne à Nîmes, son programme s’élargit à la santé : « Elle est au cœur de tout ce qui peut être fait en politique », signale le médecin qui se dit « honorée de porter les couleurs de TPNA ». Boré, lui, déclare être un « candidat heureux ». Avec les 250 adhérents de TPNA, et les 800 sympathisants, il compte désormais distribuer les 40 000 professions de foi qu’il a fait imprimer et poursuivre sa campagne, sa marche vers l’Assemblée.

Tony Duret