Ce mercredi, le président PS du Département et son cabinet se sont rendus au Sénat, pour le congrès de l'ADF.

C'est une sorte de lobby pour les collectivités locales. L'Association des Départements de France est chargée de défendre leurs intérêts auprès du gouvernement. Réunis ce mercredi, les Présidents se sont retrouvés au Palais du Luxembourg pour leur assemblée. En ce début de quinquennat Macron, beaucoup de questions ont animé les discussions sans pour autant trouver de réponse.

Comme à l'accoutumée, les exécutifs ont évoqué leurs difficultés financières. Depuis la crise économique, le nombre de bénéficiaires du RSA a explosé. Et si dans le Gard, le nombre d'allocataires tend à diminuer, le reste à charge est important. Une fois l'aide de l'État déduite, la collectivité doit sortir 69M€  de sa poche pour financer cette prestation. Comme Denis Bouad, beaucoup l'exécutifs espèrent une recentralisation du RSA. C'est-à-dire que l’État prenne au moins entièrement en charge cette allocation au nom de la « solidarité nationale ». Une utopie ?

Dîner avec le député Gaillard

En attendant, Denis Bouad a dîné avec son conseiller départemental et désormais député de la 5e circonscription, Olivier Gaillard. Nommé à la Commission Finances, les élus locaux comptent sur lui pour défendre une non-diminution de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement), dans la loi de Finances 2018, présentée cet autonome. Depuis 2015, le Gard perd, par an, 11M€ d'aides de l'État.

Coralie Mollaret