Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 15.12.2016 - eloise-levesque - 1 min  - vu 169 fois

ALÈS La Société mycologogique fête ses 40 ans

Lors d'une sortie à Lasalle.

Il y a tout juste 40 ans, les Amis du Musée d'Alès créaient une section mycologie avant de fonder, en 1976, une association à part entière. Objectif : faire connaître les champignons, avertir le public des risques de consommation. 15 membres étaient alors actifs. Aujourd'hui, la structure a peu évolué, à ceci près qu'elle compte 45 inscrits à parité. "Pendant quelques années, il n'y avait plus de mycologue suffisamment aguerri pour informer le grand public. Désormais, les gens ont des réponses à leurs questions", assure Jean Chabrol, qui connaît environ 1000 espèces sur 135 000 recensées dans le monde.

Chaque mois, le groupe organise une sortie dans le Gard, à St-Just-et-Vacquières, au Grau-du-Roi, ou plus récemment à la Bambouseraie, "pas pour remplir le panier, mais pour ramener des nouvelles espèces, les identifier et les classifier", explique Vanessa Bozec, présidente de la Société mycologique d'Alès, pharmacienne de métier. Ainsi, l'association "découvre" entre 10 et 20 nouveaux champignons par an dans le Gard, qu'elle énumère sur son site Internet.

En cas de question ou de doute, les mycophages peuvent appeler directement au 09 50 06 66 30 ou au 06 75 46 66 34. "En octobre, en France, 87 cas d'intoxication ont été enregistrés, dont deux graves, certains sont très peu prudents", déplore Vanessa Bozec.

Dépourvue de subventions, l'association a toutefois pour ambition prochaine de se doter d'un microscope capable de différencier des espèces semblables à l’œil nu, ainsi que d'une caméra. En 2017, elle organisera une exposition bisannuelle sur le bassin pour présenter son travail. En 2015, 300 champignons avaient attiré 450 visiteurs.

Eloïse Levesque

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio