Ce vendredi matin, la pension de famille "Les Papillons", gérée par l'association La Clède, a été inaugurée à Alès en présence de tous les acteurs du projet.

Dotée de 21 logements avec un petit balcon, la résidence des Papillons ressemble en tout point à une autre. Sauf que dans celle-ci, des espaces collectifs partagés ont été aménagés pour les occupants des lieux. Ils sont donc une vingtaine, depuis l'ouverture de la structure en mars 2015, à y vivre : hommes, femmes, couples avec de faibles niveaux de ressources, dans une situation d’isolement ou d’exclusion lourde, et dont la situation sociale et psychologique rend impossible leur accès à un logement classique.

"Ils ont besoin d'être entourés dans un lieu communautaire tout en gardant une certaine autonomie", explique Michel Bouquet, directeur de la Clède. La pension de famille associe donc une dimension collective en proposant à la fois des appartements individuels et des pièces de vie communes pour partager des repas, participer à des ateliers, etc. Deux salariés de la Clède, appelés hôtes de maison, sont présents chaque jour pour animer le quotidien. "Ils ne sont pas là pour faire un accompagnement social à proprement parler, c'est le rôle des travailleurs sociaux", souligne Éric Charlet, président de la Clède.

Porté par l'Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades), le projet a été co-financé par Alès Agglomération, la fondation Abbé Pierre, le Conseil départemental, les Logis Cévenols et l'État. Son coût : 1,8 million d'euros.