MASTERCHEF Sabine et Olivier, les candidats gardois, se mettent à table
Cuisiner Sabine et Olivier, les deux candidats gardois de Masterchef saison 3, n'est pas chose facile. S'ils se prêtent volontiers au jeu du question-réponse face aux journalistes alors que l'émission est en cours de diffusion sur TF1 (tous les jeudis dès 20h50), les bouches restent fermées lorsqu'il s'agit d'aborder la finalité de leur aventure, histoire de garder le téléspectateur en appétit et ce jusqu'au 8 novembre 2012, date à laquelle sera nommée le grand gagnant de Masterchef. On reste donc sur notre faim. Les deux Gardois expliquent quand même pourquoi ils ont souhaité participer à ce concours de cuisine très médiatique.
MasterChef, une idée mijotée ou minute ? Pour les deux Gardois, l'envie de faire de leur passion un métier ne date pas d'hier. Tous deux sont les chefs de leur propre cuisine et ce depuis des années. Alors, l'idée a mijoté un moment sous la toque de la détective privée et du maître de chai, jusqu'à ce que l'occasion se présente sur un plateau d'argent par le biais de l'émission télévisée. Plutôt hésitant, Olivier, le Bellegardais de 34 ans, a été poussé par l'enthousiasme de son épouse qui a validé son inscription sans trop lui demander son avis. Sabine a, quant à elle, pris son destin en main : "c'est moi qui me suis inscrite à MasterChef. La cuisine, c'est une tradition dans la famille, lance celle qui s'est installée à Générac en 2006. Mais lorsque j'étais à l'école, je n'ai jamais pensé en faire mon métier, d'ailleurs ça aurait été mal vu par mes parents, car faire des études courtes à l'époque, c'était la voie de la honte." Alors Sabine a suivi une voie plus "studieuse" d'abord au lycée (Bac Sciences médico-social) puis à la Faculté en psychologie. Après une petite expérience dans une troupe de théâtre, finalement sa carrière professionnelle décollera, un peu par hasard, dans les bureaux d'une agence de détectives privés. En 2006, elle fondera même sa propre agence. Mais l'amour de la cuisine la rattrape. En 2012, elle dépose le bilan de son entreprise, et se lance à corps perdu dans cette aventure culinaire.
Après coup, MasterChef, goût amer ou goût sucré ? Le tournage, pour ceux qui sont arrivés le plus loin aura duré du mois de mai à la fin du mois de juin. Deux mois donc où les candidats ont été coupés du monde, de leur famille pour s'affronter derrière les fourneaux avec comme seuls juges les palais d'Yves Camdeborde, l’un des chefs de file de la cuisine de bistrot, Frédéric Anton, le chef du restaurant trois étoiles Le Pré catelan à Paris et Sébastien Demorand, l’un des critiques gastronomiques les plus redoutés. Les épreuves se sont enchaînées les unes après les autres, la difficulté montant crescendo, dans des lieux les plus insolites. Le plus beau souvenir de nos deux Gardois : "les grottes de Choranche" en Isère. "C'était à la fois magnifique et très compliqué de cuisiner dans ses grottes car l'air ambiant était très humide et la place manquait énormément. Mais de toutes ces épreuves, j'en garde un très bon souvenir, même si finalement, nous attendions plus que ce que nous cuisinions"explique Olivier qui comme Sabine a fait de belles rencontres et est resté en contact avec quelques candidats.
Les boîtes mystères, des plats empoisonnés ? "Non" lancent-ils à l'unisson. Et pourtant, jusqu'à présent, les candidats ont dû concocter des pâtes ou encore cuisiner de la langue de veau. Il faut être inspiré. Sabine, elle, passait son temps libre à lire et à relire ses livres de recettes même si "j'ai l'habitude de la boîte mystère, quand j'ouvre le frigo chez moi, c'est presque tout les jours la boîte mystère !" Olivier, celui qui depuis tout petit ne consomme que des produits locaux, s'est, quant à lui, laissé aller à l'improvisation et jusqu'à jeudi (dernier épisode diffusé), ça a fonctionné. Pour lui comme pour elle puisqu'ils font partie des 15 candidats que l'on retrouvera jeudi prochain pour le quatrième épisode.
À quelle sauce comptent-ils manger leurs clients ? Leur participation à MasterChef a donné de la suite dans les idées aux deux apprentis cuistots gardois. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont de l'appétit. Lui voudrait ouvrir une table d'hôtes au Domaine Terres des Chardons à Bellegarde, son lieu de travail. "Mon projet est de concilier la cuisine du terroir avec le vin." Elle souhaiterait "monter un traiteur, avec de la cuisine de tous les jours pour montrer aux gens actifs que l'on peut manger vite mais bien sans aller au McDo. Et de la cuisine plus élaborée pour de grands événements." Mais cela ne se fera que lorsque la Généracoise aura suivi une formation chez un chef de renommée, ce qui n'est pas chose facile : "MasterChef est loin d'être une référence pour les chefs. Je n'ai pas plus de crédit que ceux qui sortent des études. Ils voient plus le côté "show télévisé" que le côté concours culinaire. Je dois donc faire mes preuves, mais je suis motivée, j'y arriverai." En attendant, Sabine et Zohra, une autre candidate de la saison 3 de MasterChef, ont pour projet de créer un site internet dédié à la cuisine d'ici les Fêtes de Noël.
Stéphanie MARIN
stephanie.marin@objectifgard.com
Actualités
Voir PlusActualités
EN DIRECT USAM - Chartres : suivez le match commenté
Faits Divers
JUSTICE Proche de la mort après avoir reçu trois coups de couteau en prison
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 26 avril
Actualités
NÎMES Victoria Abril lance la deuxième édition du Festival du film espagnol !
Actualités
NÎMES Une nouvelle formation aux métiers du droit de l'immobilier à Unîmes
Actualités
CAMPAGNE La 21e édition de Vèrévin le 4 mai
Actualités
ALÈS La chorégraphe Salia Sanou recherche des participants pour son spectacle
Actualités
NÎMES Venez faire la fête avec la Légion étrangère
Actualités
GRAND AVIGNON Un nouveau contrat territorial Occitanie lie les sept communes gardoises
Actualités
GARD Challenge mai à vélo : l'écomobilité scolaire développée dans le Gard avec Eco CO2
Alès-Cévennes
ALÈS La "Alès Crazy Run" reportée fin juin
Actualités
NÎMES Naissances, décès : l’état civil du jour
Actualités
L'INTERVIEW Pierre De La Rue Du Can, maire de Ponteils-et-Brésis, à propos du château de Brisis : "Bien sûr que c'est un gâchis !"
Actualités