Deux nouvelles récompenses vont venir décorer le bureau nîmois de Jean-Paul Fournier, Sénateur-Maire de Nîmes. Hier, l'élu nîmois n'a pas fait le déplacement à Paris pour rien. Vers 17h, sans grande surprise, il était officiellement déclaré candidat UMP pour les prochaines municipales. Deux hautes personnalités de droite, Jean-François Copé et François Fillon, voyaient en Jean-Paul Fournier un candidat idéal pour les prochaines municipales et émettaient un souhait : que l'UDI se rapproche de l'UMP. En d'autres termes, qu'Yvan Lachaud soutienne Jean-Paul Fournier qui commentait, à la sortie de cette investiture :"C'est une belle proposition que d'être président de l'agglo. On veut l'union avec l'UDI", avant de lâcher en direction de son meilleur ennemi :"en souhaitant que la raison lui revienne". A bon entendeur...

Un peu plus tard, à 18h30, dans les magnifiques locaux parisiens de la Caisse des Dépôts, le maire de Nîmes assistait à la troisième remise des prix de la ville idéale. Un jury, composé de sept membres et qui a reçu des dossiers de plus de 300 villes, remettait 50 prix dont 20 grand prix nationaux. François Rivière, Président du concours National des Villes, explique :"Le but, c'est de faire connaître les réalisations des collectivités locales. Il y a de formidables réussites au niveau local". Et ce qui a enthousiasmé et séduit le jury parisien, c'est le musée de la romanité ! Si en terre gardoise le projet est parfois décrié, critiqué, il a conquis Paris et François Rivière :" Je remets un prix à la ville de Nîmes pour son musée de la romanité et le travail exemplaire de la municipalité. C'est un très beau projet".

Devant 80 maires, Jean-Paul Fournier s'approche et reçoit le Pôle d'excellence territoriale. "Je suis très fier de recevoir ce prix qui récompense le musée de la romanité, un projet qui visiblement a fait l'unanimité parmi le jury. Notre ville bouge. C'est une reconnaissance", déclare-t-il sous les applaudissements du public et de quelques soutiens qui ont fait le déplacement comme Daniel-Jean Valade, Jacques Perotti ou Mary Bourgade.

Jean-Paul Fournier n'a pas le temps de traîner. Après une heure, il monte dans un taxi, prend la direction de l'Elysée et s'arrête à deux pas, au cercle interallié. Un endroit magique. "N'allez pas croire que c'est mon quotidien", sourit le maire de Nîmes. Sur place, Julien Plantier et Farid Hadjaz l'attendent. Le timing est parfait. Le maire nîmois salue ses collaborateurs, s'assoit et est encore récompensé. C'est aussi simple que ça ! Cette fois, le jury du forum pour la gestion des villes et des collectivités locales a attribué un prix à la municipalité gardoise pour la "Bourse des jeunes talents". Le prix musique précisément. Les nîmois montent sur scène. Jean-Paul Fournier présente Paloma, fait savoir que la Bourse des jeunes talents "marche terriblement bien" et qu'elle permet à des artistes gardois de faire, comme s'est arrivé par le passé, "la première partie de Mika à l'Olympia".

Il est 21 heures. Le Sénateur-Maire de Nîmes quitte la rue du Faubourg Saint-Honoré décoré et auréolé de trophées. Une "sacrée" journée !

Tony Duret

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