FAIT DU JOUR L'heure des vendanges a enfin sonné au Domaine Pastouret
"Douze jours de retard comparé à l'an passé. Le mauvais temps de printemps a eu comme conséquence un retard dans la vigne. Mais la fin de la saison qui a été plus chaude a permis de récupérer les incidences du printemps." Michel Pastouret, propriétaire du domaine viticole du même nom depuis 1981, précurseur du vin bio à Bellegarde, a démarré, ce mercredi 11 septembre, sa machine à vendanger. Un premier jour de récolte concentré sur la partie grenache blanc de ses vignes (30 hectares au total). Et la journée a commencé aux aurores, dès 5 heures pour s'achever, en tous cas en ce qui concerne les vendanges, à 9 heures du matin. "Ramasser un raisin frais permet de donner au vin un goût plus fruité, plus souple, sans agressivité. C'est ce que cherchent les gens aujourd'hui. Il veulent avoir du plaisir avec un vin simple."
Ainsi, aux manettes de son engin, "99% des vignerons ont abandonné la récolte manuelle", il a survolé ses rangées de vignes pour en récupérer les meilleures grappes. "Lorsque la machine passe dans les rangées, des bâtons secouent les vignes pour récolter les grappes les plus saines. C'est bien entendu plus rapide et moins onéreux qu'une récolte manuelle et cela permet de ramasser les raisins au bon moment, dès que l'on trouve l'équilibre parfait entre l'acidité et le sucre." Pour 30 hectares de vignes, tous cépages confondus (grenache blanc, clairette, Marssane, grenache noir et syrah) Michel Pastouret compte entre 30 et 35 heures de travail. "En ne vendangeant que le matin, cela devrait me prendre deux semaines."
Une fois la benne remplie, le raisin est conduit vers la cave du domaine. Là, c'est Jeanne Pastouret, l'épouse de Michel, qui prend le relais. Elle réceptionne la benne et sous son regard attentif, les grappes de raisin passent dans l'égrappoir où la queue est séparée du fruit puis dans le fouloir dans lequel le raisin est légèrement écrasé et poussé dans le pressoir. Le jus de goutte aussi appelé le premium s'écoule en premier, suivra le jus du raisin pressé. Le tout est recueilli dans une cuve de 150 hectolitres dont la température n'excède pas les 6°C, ce qui permet de clarifier le jus. Ce n'est pas encore fini puisqu'il y a encore l'étape de la fermentation et de la stabilisation avant la mise en bouteille.
Le petit plus du Domaine Pastouret, pour obtenir le vin blanc Costières de Nîmes médaillé d'or 2013 (Lire ici), Michel et Jeanne mélangent leur jus de grenache blanc au jus de raisin de cépage Clairette.
Pour ces vendanges 2013, le vigneron pense pouvoir produire 1 800 hectolitres de vin, soit l'équivalent de l'année 2012. "C'est une bonne année !"
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Stéphanie MARIN
stephanie.marin@objectifgard.com
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