Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 01.10.2013 - stephanie-marin - 1 min  - vu 366 fois

NÎMES. Les chauffeurs de bus Tango toujours mobilisés...

Un nouveau piquet de grève des chauffeurs de bus Tango, ce mardi 1er octobre en fin de matinée devant le portail du dépôt du de la société des transports en commun nîmois. Photo DR/S.Ma

Les chauffeurs de bus du réseau Tango ne baissent pas les bras. Depuis le 5 septembre dernier, 95% d'entre eux mène un combat acharné face à leur direction pour obtenir la revalorisation de leur salaire (+2%) et l'amélioration des conditions de travail "fortement détériorées depuis que le schéma de circulation a été amputé de 600 000 kilomètres lors du renouvellement de la délégation de service public entre Nîmes Métropole et Keolis en juin dernier", précise Jean-François Viala, délégué syndical CGT devant le portail du dépôt de la société des transports en commun nîmois.

Pour l'heure et ce malgré un débrayage quotidien d'une heure, rien n'a bougé, la direction du site nîmois renvoyant la balle à Kéolis, exploitant du réseau Tango. "Quatre semaines après le début de notre mouvement, la situation est toujours bloquée, ce qui pénalise à la fois les salariés et les usagers des bus" explique le délégué syndical. Tant pis, le bras de fer se poursuit encouragé du côté des salariés par la candidate Front de Gauche aux municipales 2014, Sylvette Fayet et l'Union départementale de la CGT du Gard. Hier les chauffeurs ont par ailleurs manifesté devant le bâtiment de Nîmes Métropole. "Nous y avons déposé une lettre où toutes nos revendications sont expliquées. Nous demandons à l'agglo d'agir pour débloquer la situation."

En attendant, le mouvement se poursuit. Mercredi 2 octobre 2013, le débrayage sera fixé de 10h30 à 12h30 sur  les lignes T1, A à K, 11, 12, 32, 70 et les lignes Tempo 100 à 107, 109 à 113, 224 et 225.

 S.Ma

Stéphanie Marin

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