Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 23.06.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 375 fois

GARD Logement social : 2014, année record pour Habitat du Gard

Siège à Nîmes d'Habitat du Gard Photo DR

Cet après-midi en conseil d'administration, le président d'Habitat du Gard, Denis Bouad, a livré les résultats de l'exercice 2014. L'occasion pour l'élu socialiste de faire un bilan de ses dix années passées à la tête de la structure.

"Il faudrait faire au Département, ce que nous avons réalisé ici", certifie Denis Bouad. Le président d'Habitat du Gard, par ailleurs à la tête du conseil départemental, n'était pas peu fier, ce matin, de livrer les résultats de l'exercice 2014 de l'Office public HLM. "Ce fut une année record, nous avons construit 231 (421 logements prévus pour 2015, NDLR), soit davantage que les 200 prévus dans notre convention d'objectif avec l'Etat", ajoute le directeur d'Habitat du Gard, Stéphane Carbié.

Composée de 331 salariés, la structure gère aujourd'hui 15 337 logements dans lesquels vivent 45 000 locataires. À savoir que les loyers constituent sa seule et unique ressource financière.

L'année 2014 est un bon cru pour Habitat du Gard : le résultat d'exploitation et l'autofinancement net sont excédentaires* (6,9 M€ et 6,4M€). Le résultat s'établit donc à 5,2M€ contre 249 000 euros en 2003. "On revient de loin", fait remarquer Denis Bouad. Si en 2004, le budget s'élevait à 91 M€ (36 % dédiés au fonctionnement et 62% au fonctionnement), aujourd'hui la tendance s'est inversée : le budget représente 181M€ avec 53% liés à l'investissement et 32% au fonctionnement. "Ca ne va pas être très socialiste ce que je dis mais, que ce soit une entreprise privée ou un EPCI, le budget de fonctionnement doit être maitrisé", commente Denis Bouad.

Au premier plan, Denis Bouad, actuel président du conseil départemental du Gard aux cotés de Stéphane Cabrié, directeur général d'Habitat du Gard. Photo : Coralie Mollaret / Objectifgard.

Si Denis Bouad "peux comprendre que l'on parle encore de l'affaire Pradille", il souhaite montrer "les bons résultats d'Habitat du Gard". Président du bailleur social depuis onze ans, l'élu ne se lasse pas d'exercer cette fonction : en avril, il avait même refusé de laisser sa place à son camarade, Alexandre Pissas qui avait juteusement négocié son ralliement à la gauche. "Depuis onze ans j'essaie de redresser l'image de cette structure. Cela n'a pas été facile, je veux continuer", avance le socialiste.

Prochain gros chantier pour Habitat du Gard : l'ANRU 2, mais aussi le projet Corot a Pissevin, financé grâce aux reliquats de crédits de l'ANRU 1. Pour l'ANRU 2, le bailleur social interviendra sur quatre quartiers nîmois ainsi qu'un à Bagnols, Vauvert et Beaucaire.

L'agglomération de Nîmes Métropole, qui pilote le projet, recherche actuellement un bureau pour définir les contours de l'ANRU 2. "Nous espérons que cela se fasse le plus tôt possible. Nîmes et le Gard sont des quartiers prioritaires pour le gouvernement", alerte le directeur, qui assure "avoir déjà réalisé un travail préparatoire pour livrer aux partenaires notre vision du projet". Une fois le projet arrêté, l'Etat pourra alors débloquer des fonds sonnants et trébuchants.

Lien site Habitat du Gard : http://www.habitat-du-gard.org/rubrique9.html

Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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