Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 25.08.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 169 fois

NÎMES MÉTROPOLE Eddy Valadier : "Le choix de 77 élus est une opportunité"

A gauche, Eddy Valadier, maire Les Républicains de Saint-Gilles et président Groupe Union Nîmes Métropole. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

La mort du maire de Sernhac contraint l'Agglo à se mettre dans les clous de la Constitution en se séparant de deux élus. Le préfet du Gard donne à Yvan Lachaud jusqu'au 23 septembre pour régulariser la situation. Le cas échéant : il imposera à Nîmes Métropole le seuil minimum de délégués (77). Ce lundi, les élus proches de Jean-Paul Fournier se sont réunis pour débattre de la question. 

Le Colisée est en effervescence. Depuis l'annonce de la nouvelle - l'obligation de revoir à la baisse le nombre de délégués communautaires - chaque groupe réfléchit aux conséquences qu'induirait ce nouveau changement. Lundi, le groupe Union Nîmes Métropole (proche du sénateur-maire de Nîmes Jean-Paul Fournier), présidé par le maire de Saint-Gilles Eddy Valadier, s'est réuni pour débattre de la question. Leur avis est déterminant pour l'avenir de l'EPCI : aucune décision ne peut être prise sans l'aval de la ville centre. Seulement, à l'issue de ce brainstorming, aucune solution n'a émergé.  "Les différents scénarios sont sur la table, mais pour le moment les élus que je représente ne partagent pas tous la même analyse". 

Aujourd'hui, deux choix s'offrent à Nîmes Métropole : se séparer de deux élus (un de moins pour Nîmes, Manduel et Milhaud, contre un élu supplémentaire pour Bernis) ou rétablir le seuil minimal de 77 élus (contre 96 actuellement). "Le basculement à 94 élus est la moins mauvaise des solutions", expliquait à Objectif Gard le président UDI Yvan Lachaud. Mais ce n'est visiblement pas évident pour tout le monde : "Notre choix se porte sur 94 élus mais aussi sur 77. C'est peut-être une opportunité. D'ailleurs, le sénateur-maire de Nîmes est plutôt ouvert à cette deuxième option", annonce Eddy Valadier.

Rencontre ce jeudi avec Yvan Lachaud 

Difficile d'y voir clair… Que se trame-t-il derrière le choix radical de 77 élus ? "Il n'y a aucune manipulation d'arrière-boutique. Au contraire, nous sommes dans la réflexion et la réunion de ce jeudi avec Yvan Lachaud devrait davantage nous éclairer", soutient le président de groupe, avant d'argumenter : "On veut connaître les avantages et les inconvénients de chaque solution que ce soit d'ordre financier, sur la recomposition des membres du conseil communautaire qui représente la majorité dans les différentes instances". Par ailleurs, Eddy Valadier se soucie de son opposition : "qu'adviendra-t-il d'elle ? Son expression est importante. Enfin, il se pose le problème de la composition des différents groupes. Le règlement intérieur est très clair : pour former un groupe, il faut être minimum 6 élus".

En attendant, ces différents calculs ne font pas les affaires de Yvan Lachaud. Le compte à rebours est enclenché et une position commune doit être trouvée avant la mi-septembre, histoire de laisser le temps à chaque commune de l'Agglo d'entériner cette dernière. Dans le cas contraire, le conseil communautaire de la fin septembre risque d'être agité, c'est le moins que l'on puisse dire…

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Abdel Samari

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