Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 07.01.2016 - eloise-levesque - 1 min  - vu 149 fois

IL Y A 4 ANS... La cour d'appel de Nîmes rouvre l'affaire Belvédère

Mouvement des salariés en avril 2013. Coralie Mollaret/Objectif Gard

Nouvelle rubrique sur Objectif Gard : désormais, chaque jour à 14 heures, notre rédaction vous propose de vous replonger dans un fait d’actualité d’il y a quatre ans jour pour jour. Aujourd’hui : l'affaire Belvédère/Moncigale.

En janvier 2012, la Cour d'appel de Nîmes examine le dossier Belvédère, spécialisé dans les vins et spiritueux, dont la vodka Sobieski et le whisky William Peel. Il est reproché au groupe de spiritueux de s'être surendetté en 2006 pour acheter les célèbres liqueurs Marie Brizard, et de désormais sacrifier ses filiales pour sauver la holding. La maison de vins Moncigale, basée à Beaucaire, est ainsi placée en redressement judiciaire en septembre 2011.

Mais en ce début d'année, l'entreprise est créditée d'une dette de 600 millions d’euros. Une somme qui contraint le tribunal gardois à annuler la procédure de sauvegarde du groupe tout entier, ce qui provoque en mars 2012 sa mise en redressement judiciaire. 74 salariés sont alors menacés de licenciement à Beaucaire, 53 seront finalement priés de pousser la porte.

Depuis, le groupe semble se relever. En 2015, plusieurs nouveaux actionnaires entrent dans le capital, notamment le groupe marocain Diana Holding. Belvédère devient Marie Brizard Wine & Spirits le 1er juillet. Il compte désormais sur l'un de ses succès lancé en 2010 : les vins aromatisés. Il est aujourd'hui leader  sur son segment avec 29,2% de parts de marché au second semestre 2015.

Eloïse Levesque

Economie

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