Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 04.03.2016 - elodie-boschet - 1 min  - vu 261 fois

MONS La lutte contre la désertification médicale est en marche

Photo d'illustration.

Depuis le décès du médecin de Brouzet-lès-Alès et le départ de celui de Mons, les habitants du secteur se retrouvent sans généraliste. Les élus cherchent des solutions pour attirer de jeunes praticiens sur leur territoire.

Le charme de ces petits villages ne suffit malheureusement pas à attirer de nouveaux médecins. Brouzet-lès-Alès, Allègre-les-Fumades, Bouquet, Navacelles, Salindres, Servas, Les Plans, Mons, Saint-Just-et-Vacquières, Méjannes-lès-Alès, Rousson : ces communes tentent aujourd'hui de trouver, ensemble, des solutions permettant d'assurer une continuité des soins.

Mais attirer de jeunes médecins sur le territoire n'a rien d'évident. « Généralement, les jeunes s'installent lorsqu'il y a déjà une structure existante », constate Claude Rols, directeur de l'Agence régionale de santé du Gard. Ce qui n'est pas le cas sur ce secteur. Les élus des communes concernées envisagent donc la construction, à moyen terme, d'une maison médicale. Mais avant, ils souhaitent créer un pôle de santé virtuel regroupant plusieurs professionnels du territoire.

« L'idée, c'est d'avoir des projets locaux de santé communs, explique Raphaël Donteville, infirmier libéral du bassin alésien. Le pôle de santé permet de fédérer l'ensemble des professionnels et c'est aussi la solution la moins chère ». Pour le député Fabrice Verdier, cette solution permettrait de montrer aux jeunes médecins qui ont peur de l'isolement « qu'ils ne seront pas seuls ». L'objectif final est de renforcer l'attractivité du territoire afin que la future maison médicale, certainement implantée à Mons, ait un bel avenir.

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Elodie Boschet

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