GARD Trois questions à Anthony Chaze, responsable des Jeunes Les Républicains
Délégués nationaux, régionaux et responsables départementaux des Jeunes Les Républicains… Une centaine de jeunes militants de droite s'est retrouvée à Nîmes, ce week-end, pour échanger et se former. Une première.
Objectif Gard : En quoi a consisté votre week-end de formation ?
Anthony Chaze : Tout d’abord, c’est la première fois que notre parti organise ce type d’événement. En septembre, après l’élection de notre présidente nationale, Marine Brenier, j’ai proposé en ma qualité de RDJ du Gard (Responsable des Jeunes) que les réunions du bureau national ne se tiennent pas systématiquement à Paris, mais pourquoi pas en province. Le bureau national a adoré l’idée !
Alors, ce week-end, ce fut d’abord deux jours de formation : des sessions le samedi et, le dimanche, des tables rondes. Nous avons pu partager notre expérience mais aussi notre culture. Ce déplacement est une belle vitrine pour Nîmes, candidate au patrimoine mondial de l'UNESCO. Issus des quatre coins de la France, les RDJ ont pu découvrir la ville. Par exemple, ils ont goûté à nos spécialités culinaires comme la gardianne, ils ont assisté à une novillada aux Arènes ou encore à la Primafresca…
Concernant les formations, quels thèmes ont été abordés ?
Le samedi, nous nous sommes retrouvés à l’auditorium Pablo Neruda. Avec Paris, nous avons organisé quatre sessions autour de la présentation du projet Jeune, souhaité par notre président Nicolas Sarkozy ; la loi travail ; la communication et les réseaux sociaux ainsi que les nouvelles techniques de campagne. Chaque thème a été préparé par des membres du bureau ou des délégués. Le dimanche, les tables rondes se sont déroulées dans la permanence de l’eurodéputé Franck Proust et dans celle des Républicains. Les sujets portaient sur l’Europe, la jeunesse, l’entreprenariat et la reconquête.
Enfin, cela fait 4 ans que vous êtes RDJ du Gard… Presque un quinquennat ! Quel bilan faites-vous de votre action ?
C’est toujours difficile de faire un bilan de soi-même. Moi, je suis attaché à la notion de famille politique. J’ai essayé d'impulser des moments de convivialité. Au-delà de la politique, nous avons noué des amitiés sincères et nous sommes soudés. C’est la clef de notre mouvement qui est le premier mouvement politique jeune du Gard. Mon objectif n’est pas forcément de faire une carrière politique. Je pousse tous les jeunes à s’investir, j’essaie de les mettre en avant… D’ailleurs, le fait de voir 24 jeunes élus dans les six comités de circonscription est pour moi une victoire.
Propos recueillis par Coralie Mollaret.
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