ALÈS Rentrée du tribunal de grande instance : l'heure du bilan
Ce lundi, comme le veut la tradition, de nombreux élus et personnalités de la justice ont assisté à la rentrée solennelle du tribunal de grande instance. L'occasion d'un inventaire mitigé de l'année écoulée.
Bonnes nouvelles en 2016. En septembre, après trois ans de vacance, le poste de juge d'instruction a enfin trouvé preneur en la personne d'Annabelle Ledrapier. "Elle doit remettre le service en état pour assainir le cabinet", souligne la présidente Myriam Bendaoud. Autre source de satisfaction pour le procureur : la baisse du nombre de vol avec armes sur les secteurs Alès-Le Vigan, 3 l'an dernier, contre 18 en 2015, "fruit du travail mené sur terrain", assure Nicolas Hennebelle. Enfin, quelques économies ont été réalisées : 34 dossiers ont fait l'objet d'une procédure simplifiée sans audience, dans la mesure où le prévenu a accepté de plaider coupable. "L’objectif est clairement de réserver les audiences classiques à des dossiers complexes ou contestés", note le magistrat.
Si cette dernière procédure n'est pas nécessairement positive pour les droits des justiciables, d'autres le sont davantage. Comme la mise en place du téléphone grave danger pour les victimes de violences qui bénéficient d'une ordonnance de protection. Trois femmes seulement en ont profité en 2016. "C’est un nombre qui peut être amélioré. Tous les intervenants dans ce domaine peuvent signaler des situations qui nécessiteraient l’attribution d’un appareil à une personne de violences intrafamiliales : policiers et gendarmes, avocats, services sociaux, milieu associatifs, élus", commente le procureur. Seconde initiative instaurée début 2016 : la logique inversée de l'hébergement des auteurs, avec interdiction de rentrer en contact avec la plaignante. Six hommes ont été logés pendant une durée moyenne de 2 mois, en attendant leur jugement.
Mais les dispositifs du tribunal d'Alès ne sont pas toujours efficaces. Ainsi, les violences urbaines ont augmenté, et le nombre de feux de poubelles et de feux de véhicules a doublé en un an. Déployé à Rochebelle en juin, le groupe local de traitement de la délinquance peine à faire ses preuves en la matière, et sera reconduit pour six mois, jusqu'à l'été. Autre cause selon le procureur : "une minorité d’auteurs de troubles ont profité de certaines manifestations contre la loi Travail pour commettre des actes tombant sous le coup de la loi pénale". Des débordements que n'a pas laissé passé le parquet, malgré la polémique.
En 2017, Nicolas Hennebelle souhaite poursuivre sur cette voie ; développer les peines de Travail non rémunéré, alternative aux poursuites de "composition pénale" ; et imposer les installateurs d'éthylotests anti-démarrage : "Nous maintiendrons une politique ferme s’agissant des conducteurs en multi récidive", conclut-il.
Actualités
Voir PlusActualités
ALÈS EN FERIA Traditionnel rendez-vous avec les Ricounes ce vendredi soir
Nîmes Olympique
NIMES OLYMPIQUE La victoire contre Sochaux et le maintien en National
Nîmes Olympique
NÎMES OLYMPIQUE Adil Hermach « J'ai accepté une mission de dingue »
Alès-Cévennes
ALÈS EN FERIA La traditionnelle course Gardonnenque en images
Alès-Cévennes
ALÈS EN FERIA Sécurité : Des bodegas fermées plus tôt et une nuit encore plus calme, malgré une hausse de l'alcool au volant
Actualités
UZÈS Entre anecdotes et confessions, Thierry Lhermitte revient sur sa carrière
Actualités
LANUÉJOLS Le village rend hommage à ses combattants
Actualités
BAGNOLS/CÈZE Dès samedi, c'est l'occasion d'acheter une voiture, une moto ou un vélo
Nîmes
NÎMES Un nouveau spectacle nocturne aux arènes cet été
Nîmes Olympique
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 10 mai 2024
Actualités
LE VIGAN Le Jazz district festival fête sa première édition
Actualités
NÎMES Rebellia Bellini veut se faire un nom dans la musique
Actualités
ALÈS EN FERIA La fiesta brava en trois temps
Actualités