Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 28.11.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 916 fois

UNIVERSITÉ Staps, nouvelle pierre à l’édifice des formations

En visite ce mardi à l’université de Nîmes, la ministre de l’Enseignement supérieur a officialisé l’ouverture d’une licence STAPS, à la rentrée 2018.
Truelle à la main, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal ajoute une pierre à l'édifice des formations de l'université de Nîmes. (Photo : Coralie Mollaret)

Attention, filière en tension... En France, la licence STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) est l’une des plus prisées des bacheliers. En visite à Nîmes, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a rappelé ces chiffres stupéfiants : « Sur les 23 000 étudiants qui ont choisi STAPS en 2017, seuls 15 600 ont eu une réponse positive ! » 

Et d'interroger : « Qui sont ces 8 000 jeunes qui n’ont pas pu intégrer cette prestigieuse filière ? » Ce sont peut-être des Gardois, dont les moyens financiers ne permettaient pas d'aller étudier à Montpellier. Ou des bacheliers qui n’ont pas eu la chance d’être tirés au sort... Pour en finir avec cette injustice, le gouvernement débloque des fonds pour développer ces formations victimes de leur succès.

« À la rentrée 2018, nous accueillerons une première année de licence STAPS avec une centaine de places, une deuxième année en 2019 et une troisième en 2020 » confirme le président de l’université Emmanuel Roux, qui a mis ce projet au coeur de sa réélection en 2016. À terme, sur l’ensemble du site, ce sont 500 étudiants qui viendront compléter les effectifs de la faculté, dépassant le seuil des 5 000 étudiants.

La ministre Frédérique Vidal et le président de l'université de Nîmes, Emmanuel Roux. (Photo : CM)

Une licence et des options

Après une étude de marché sur l’environnement économique de la région, l’université a décidé d’axer sa licence STAPS autour des problématiques liées « à la prévention primaire, la longévité, le bien vieillir et le tourisme… »

Par exemple, l’option APA-S (Activité Physique Adaptée Santé) formera des enseignants en activité physique adaptée. Ce seront des agents de prévention qui maîtriseront des programmes sportifs à destination d’un public en perte d’autonomie, en déficience physiologique ou métabolique… À savoir que depuis décembre 2016, un médecin traitant peut prescrire une activité physique à ses patients. 

L'option Management du sport formera des professionnels de l’organisation, de la gestion et du management dans les loisirs sportifs. Cette formation préparera notamment aux métiers liés à la direction de structures, comme les gérants de clubs sportifs ou les gestionnaires d’associations... Elle s’inscrit dans le développement touristique de la région Occitanie qui compte, chaque année, huit millions de touristes.

La ministre de l'Enseignement supérieur entourée de la présidente de la Région et du président de Nîmes Métropole. (Photo : CM)

Un campus bien-être

Contrairement à d’autres disciplines, « les contraintes matérielles sont telles, qu’il y a très peu de marges de manoeuvre pour les universités souhaitant accueillir des étudiants supplémentaires » fait remarquer Frédérique Vidal. En septembre 2019, un pôle sportif (4,27 M€) sera édifié sur la pinède de l’ancien site Vauban.

Un pôle santé et vie étudiante verra ensuite le jour (520 000€) ainsi qu’un pôle restauration (750 000€) de 190 places, financé par le CROUS. Un véritable « Campus bien-être » vante le président de l’université, qui a salué à plusieurs reprises « l’union sacrée » des politiques, financeurs du projet. Comme si ces derniers temps, on avait un peu tendance à l'oublier...

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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