Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 05.11.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 5259 fois

NÎMES Contournement Ouest : où en est-on ?

C’est l’un des projets les plus importants et structurants du territoire… En septembre, les responsables politiques et le préfet du Gard ont rencontré la ministre des Transports pour lui demander d'accélérer sur le dossier de la déviation Ouest de Nîmes.
La délégation nîmoise à l'issue de la rencontre avec la ministre des Transports, Élisabeth Borne, en septembre dernier (Photo : droits réservés)

Entre 30 et 40 M€ seront inscrits dans le nouveau contrat de plan État-Région 2022-2027, pour la réalisation d'une sortie d'autoroute, reliant l'A9 à la route de Sommières. Une première étape.  

Qu'on se le dise : la déviation Ouest de Nîmes mettra certainement des décennies à voir le jour, à l'instar du contournement Nord. Des équipements routiers longtemps bloqués par des divergences politiques, « le Département et la ville de Nîmes n'ayant pas toujours eu le même sens des priorités », confie l’une de nos sources.

Première phase des travaux

Seulement aujourd'hui, c'est fini. Et c'est unis que les élus du territoire ainsi que le préfet du Gard sont montés à Paris, le 12 septembre dernier, pour rencontrer la ministre des Transports, Élisabeth Borne. D'un montant avoisinant les 160 M€ (soit deux fois le coût de la ligne 2 du TCSP), la question du financement est le principal enjeu du contournement. 

Le contournement ? Un barreau routier de 12 km (2x2 voies limitées à 110 km/h) qui relirait à terme la RN106 (route d’Ales) à l’autoroute A9, en traversant la RD907 (route d’Anduze), la RD999 (route de Sauve) et la RD40 (route de Sommières). « La sortie Nîmes Ouest congestionne actuellement toute la circulation sur cette partie de la ville. Il faut que la RN106 puisse trouver un débouché très rapide », souligne le président du Département, Denis Bouad.

Dans le contrat de plan État-Région 2015-2020 (*), les collectivités ont consacré 10 M€ pour des études et des acquisitions foncières - 5 M€ pour l'État, 2,5 M€ pour la Région et 2,5 M€ pour Nîmes, Alès et le Département. Au ministère des Transports, l'État et les élus sont convenus d'inscrire entre 30 et 40 M€ dans le prochain contrat de plan 2022-2027. Cet investissement pourrait s'inscrire dans le « prochain PIA (Projet d’investissement autoroutier) », propose le préfet du Gard, Didier Lauga.

Max Roustan met la pression

Cette somme servirait à réaliser un premier barreau de 3 km, reliant l'A9 à la RD40. Si le maire d’Alès, Max Roustan, est « d’accord » pour commencer les travaux par le Sud, il avertit : « les travaux ne devront pas être interrompus à Sommières pendant 10 ans (…) L’agglomération d’Alès est la 5e agglomération de la région Occitanie et l’État n’a rien investi sur le territoire depuis 10 ans ! »

De son côté, le président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, indique qu'avec « le prolongement de la concession (Vinci, NDRL), il y a la possibilité d’accélérer les délais qui semblent aujourd’hui bien trop longs. »

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

*Le contrat de plan État-Région est un document par lequel l’État et une Région s’engagent sur la programmation et le financement pluriannuels de projets importants comme la création d’infrastructures. 

Lire aussiGARD Le contournement Ouest de Nîmes va-t-il enfin voir le jour ?

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio