Publié il y a 1 an - Mise à jour le 26.12.2022 - Thierry Allard - 2 min  - vu 4608 fois

2022 DANS LE RÉTRO Nîmes ville stressante, des remous au CHU et au Nîmes Olympique

Rani Assaf (Photo Anthony Maurin). - Anthony MAURIN

2022 s’achève. Il est grand temps de jeter un œil dans le rétro de ce qui a fait l’actualité tout au long de l’année sur Objectif Gard. Pour ce premier numéro de la rétro 2022, retour en janvier et en février.

Des classements, on en voit passer beaucoup : démographie, immobilier, lycées...  Tout se mesure et les grandes villes sont souvent citées. Nîmes en fait partie, et parfois, les classements sont un peu contradictoires. Ainsi, en janvier, nous apprenions à quelques jours d’intervalle à chaque fois chez nos confrères du Figaro que la cité des Antonin était à la fois stressante, mais idéale pour prendre sa retraite. Ainsi, Nîmes se classe 17e sur 20 villes de plus de 100 000 habitants, principalement à cause du bruit routier et des embouteillages, avec pas moins de 92 heures par an perdues pare-choc contre pare-choc. Ce qui n’empêche donc pas Nîmes, dans un second classement, de se classer meilleure ville de plus de 100 000 habitants pour passer sa retraite, sur des critères comme le climat, la sécurité, la santé ou encore les prix du logement. On ne saurait donc trop conseiller aux retraités nîmois de prendre les transports en commun, ou le vélo.

En ce début d’année toujours, ça n’allait pas fort dans les hôpitaux. Ainsi, celui d’Uzès cherchait désespérément des bras, notamment pour ses Ehpad, celui de Pont-Saint-Esprit avait été contraint de fermer 14 lits faute de personnel quelques semaines auparavant, et la clinique Bonnefon, à Alès, empêtrée dans un conflit social, devait suspendre son activité d’hospitalisation complète en février. Pendant ce temps, le covid faisait rage avec des taux d’incidence record, alertait le délégué de l’Agence régionale de la santé dans le Gard, Claude Rols. Et pas loin d’un an plus tard, on n’est pas beaucoup plus avancés.

Au CHU Carémeau, à Nîmes, ça n’allait pas fort non plus, mais pour d’autres raisons, avec une perquisition début février du parquet national financier visant le directeur général de l’établissement pour des faits remontant à son précédent poste à Annecy. Le début d’une affaire dont on reparlera dans l’année…

Au rayon faits-divers, tragique accident le 18 février avec la sortie de route d’un camion sur le pont reliant Barbentane (Bouches-du-Rhône) à Aramon. Si le camion est rapidement repéré dans le Rhône, le conducteur, âgé de 45 ans, est introuvable. La mobilisation s’organise autour de la famille et des proches d’Abdelaziz B. pour le retrouver dans les eaux glaciales du fleuve. Des eaux qui ne le rendront que quelques semaines plus tard.

Enfin, le début d’année a été agité au Nîmes Olympique. Le tout début d’année même, avec le remplacement du coach Pascal Plancque par Nicolas Usaï dès le 4 janvier. Le Marseillais prend la tête des Crocos et réussit sur quelques matches à insuffler un nouveau souffle dans l’équipe. Dans les tribunes, c’est plus compliqué : début février, le président du NO Rani Assaf dépose plainte contre les Gladiators, le principal groupe de supporters, pour des insultes proférées à son égard, et va jusqu’à en demander carrément la dissolution. Alors que l’équipe joue le ventre mou du classement de Ligue 2, la brouille entre le président et les supporters connaît un énième épisode, mais pas le dernier…

Thierry Allard

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