Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 08.03.2022 - anthony-maurin - 2 min  - vu 498 fois

NÎMES Nicolas de Larquier devient conservateur en chef du Musée de la romanité

Les arènes de Nîmes depuis le Musée de la Romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

Le Musée de la Romanité (Photo Anthony Maurin).

Conservateur du patrimoine, Nicolas de Larquier succède à Dominique Darde à la tête de la conservation du Musée de la Romanité à Nîmes. Il était jusqu’à présent responsable du service des publics et, à plusieurs reprises, commissaire d’exposition au musée départemental Arles antique qu’il a rejoint en 2014.

Diplômé de l’École du Louvre en muséologie et recherche en histoire de l’art appliquée aux collections, Nicolas de Larquier a par la suite été lauréat du concours des conservateurs avant d’intégrer l’Institut National du Patrimoine qui forme les futurs conservateurs du patrimoine. Après plusieurs années passées au sein du musée départemental Arles antique où il a été responsable du service conservation, puis responsable du service des publics et commissaire d’exposition, Nicolas de Larquier a été nommé conservateur en chef du Musée de la Romanité par la Ville de Nîmes. Il prend la suite de Dominique Darde qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Nicolas de Larquier (Photo Musée de la Romanité).

À la tête du service conservation du Musée de la Romanité, Nicolas de Larquier souhaite expérimenter ce qu’un musée doit être aujourd’hui et demain, à savoir un lieu dont il n’est pas compliqué de pousser les portes, où l’on apprend en s’émerveillant. Après l’immense travail réalisé lors de son ouverture pour créer le parcours permanent, le musée devra apprendre à se réinventer régulièrement en se fondant à la fois sur la richesse de ses collections, les découvertes de l’archéologie du territoire, mais aussi l’étude et la restauration d’œuvres en réserves qui seront l’occasion de dévoiler progressivement au public certaines trouvailles.

Le Musée de la Romanité et l'amphithéâtre bimillénaire (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Il entend par ailleurs développer des partenariats scientifiques avec les autres musées archéologiques français, en particulier ceux du sud de la France dont les collections sont bien souvent complémentaires des collections nîmoises, et proposer au public une programmation ambitieuse d’expositions et d’évènements à la fois variés et exigeants, mais surtout capables de jeter des ponts entre les différents secteurs culturels.

Ce travail s’effectuera de concert avec la SPL Culture & Patrimoine, en charge de l’exploitation du Musée de la Romanité, menée par Fabrice Cavillon, son directeur. Ensemble ils s’attacheront à faire rayonner le musée à l’échelle nationale et internationale.

Anthony Maurin

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