ALÈS La 41e édition du Festival de cinéma Itinérances ne répercute pas l'inflation
Ce jeudi 9 mars, la salle de réception du Hup accueillait la conférence de presse de présentation de la 41e édition du Festival de cinéma alésien Itinérances. Conçu dans un contexte inflationniste, l'évènement qui honorera Michel Hazanavicius du 24 mars au 2 avril prochain s'efforce de rester accessible au plus grand nombre sur le plan pécunier.
La mécanique est bien huilée. Comme chaque année à la fin de l'hiver, la doublette Camy-Leclerc passe de l'ombre à la lumière le temps d'une conférence de presse de présentation du prochain Festival de cinéma Itinérances. Alors que la 41e édition aura lieu du 24 mars au 2 avril prochain, elle s'est tenue ce jeudi matin dans une salle de réception du Hup, lequel a fêté son premier anniversaire il y a peu.
Itinérances, c'est "l’un des grands rendez-vous cinéma du sud de la France", a embrayé Julien Camy, président de l'association Festival cinéma d'Alès. Après la projection d'une bande-annonce appétissante, le dernier nommé a dressé le bilan de la 40e édition au cours de laquelle le prix Itinérances a été remis à Tony Gatlif (revoir ici). Première séquence post-covid quasi "normale", elle a drainé plus de 30 000 visiteurs.
"Il y a encore un public qui revient très doucement ou qui n’est pas encore revenu. C’est à nous, à travers un Festival comme celui-ci, de convaincre ce public de revenir au cinéma régulièrement", a estimé Julien Camy. Et cette 41e édition qui se profile ne manque pas d'atouts, bien qu'elle ait été aussi élaborée "sous contraintes", dont "la crise financière". "On s’est adapté et on s’est montré volontariste pour vous proposer un programme aussi riche que d’habitude", a développé le président de l'association organisatrice, qui revendique des "politiques tarifaires très attractives", notamment à destination d’un public jeune.
En effet, comment ne pas apprécier ce pass étudiant à 17 €, lequel donne accès à "toutes les projections pendant dix jours". Les moins de 30 ans qui ont quitté les bancs de l'école bénéficient aussi de tarifs "préférentiels", puisque le pass au tarif plein de 68 € leur revient à moitié prix, soit 34 €. "On a voulu que l’inflation n'impacte pas notre politique tarifaire", a justifié Julien Camy.
Il mettait sur orbite son binôme Antoine Leclerc, délégué général du Festival, lequel s'est chargé de présenter la programmation "pléthorique" de l'évènement. Celle-ci est ponctuée de projections hors les murs, dont quelques rendez-vous délocalisés en Lozère, et d'une soixantaine d'avant-premières. 30 ans après avoir reçu le prix du public pour son court-métrage Ménage en 1993, Pierre Salvadori boucle la boucle et revient à Alès pour se voir remettre le prix du 41e Festival le vendredi 31 mars (20h30) au Cratère.
Le réalisateur aura carte blanche le lendemain, samedi 1er avril, à la médiathèque Daudet (10h30), avant de délivrer une masterclass au Cratère (16h30) dans la foulée. "Il n’a jamais été récompensé à la hauteur de ce qu’il a apporté à la comédie française. Il livre des comédies jamais dénuées de sens", a fait savoir Julien Camy, particulièrement élogieux avec le réalisateur de Cible émouvante, Hors de prix et En liberté.
Quatre autres invités seront hommagés, à commencer par la productrice Delphine Schmit et l'interprète Massoumeh Lahidji, présentée par la doublette du jour comme "la Rolls-Royce des traductrices", celle qui murmurait à l'oreille des réalisateurs. Enfilant le costume de programmatrice, elle a choisi de projeter trois films, dont le vibrant Brighton 4th de Levan Koguashvili. Aussi, le passage du court au long métrage de Jimmy Laporal-Trésor, "un jeune talent" honoré aux côtés de "valeurs sûres", sera salué.
Mais c'est à Michel Hazanavicius que l'hommage le plus retentissant devrait être offert cette année. Oscarisé avec The Artist, film muet en noir et blanc, hommage à l’âge d’or du cinéma hollywoodien des années 20 dont Jean Dujardin et Bérénice Béjo partagent l’affiche en 2012, celui qui préside la Fémis, "plus grosse école de cinéma de France", viendra présenter une partie de son œuvre avec pas moins de 11 films et donnera une masterclass le dimanche 26 mars à 16h15 au Cratère. La veille, une nuit spéciale lui aura été consacrée, avec, à partir de 22h45, la projection de 5 de ses films, dont OSS 117 : Le Caire, nid d'espion, La classe américaine et Coupez ! "L’accueillir pour une quasi-intégrale est une chance. Il est une très bonne porte d’entrée vers le cinéma", a résumé Julien Camy en guise de conclusion.
Le programme complet de la 41e édition du Festival est à retrouver en cliquant ici.
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