Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 14.10.2023 - Corentin Migoule - 3 min  - vu 1090 fois

SAINT-CHRISTOL-LEZ-ALÈS "Mon labyrinthe en carton" joue la carte de l'animation

YOLAINE ET FABIEN

Yolaine Issarte et Fabien Guezellou s'associent pour faire revivre les labyrinthes en carton.

- Corentin Migoule

Mis entre parenthèses pendant plusieurs mois, le jeu pour les enfants créé par Fabien Guezellou ressurgit à travers un partenariat avec Yolaine Issarte, chargée de le faire revivre sous le prisme des animations. 

En fin d'année dernière, malgré une encourageante septième place au concours économique Alès Audace, Fabien Guezellou a bien failli ranger ses labyrinthes définitivement dans les cartons. Le fondateur de ce jeu conçu pour les bambins âgés de 3 à 12 ans (relire ici) s'en était même remis à une cagnotte Ulule pour relancer la machine tant la colonne "recettes" demeurait désespérément vide depuis le dépôt de la marque "Mon labyrinthe en carton".

En raison d'un décollage des ventes insuffisant et par manque de temps, celui qui cumule trois emplois différents a mis entre parenthèses son projet huit mois durant. Jusqu'à les ouvrir à nouveau il y a quelques jours à la faveur d'un coup de main inespéré aux allures de passage de témoin. Celui-ci tient d'une rencontre estivale impromptue avec une animatrice par le biais d'une connaissance commune, en l'occurrence la créatrice du jeu Virus Game.

YOLAINE ET FABIEN
Yolaine Issarte et Fabien Guezellou s'associent pour faire revivre les labyrinthes en carton. • Corentin Migoule

En toute "confiance", l'ancien chargé de communication pour plusieurs collectivités territoriales du bassin alésien a donc confié les clés du camion à Yolaine Issarte, créatrice de la Fabrique à photos. "Mon activité s'étend finalement un peu plus qu'à de la photo", sourit la dernière nommée. "Je prête mon jeu. C'est un partenariat", résume Fabien Guezellou au sujet de cette récente connexion avec Yolaine, par ailleurs animatrice d'escape game. 

D'animation il sera question pour la jeune femme à qui revient la lourde tâche de donner une deuxième vie aux labyrinthes en carton. La première étape de la relance de l'activité avait lieu ce mardi 10 octobre à la médiathèque de Saint-Christol-lez-Alès où une prise de contact en vue d'établir des connexions régulières a été réalisée. "C'est tout un symbole que l'aventure redémarre ici", commente Fabien Guezellou, qui témoigne un "attachement fort" à la commune pour laquelle il a travaillé pendant plusieurs années. 

Celui qui effectue tous ses déplacements professionnels à vélo pour réduire son empreinte carbone a accepté de revoir son modèle initial pour donner un second souffle à son projet. "L'animation devait correspondre à environ 20% du chiffre d'affaires, lequel devait plutôt se concentrer sur la vente de produits. Au final ça sera un peu l'inverse. Je me dis qu'il faut lancer la communication par l'animation pour faire connaître le jeu aux enfants et aux parents", analyse le fondateur.

La fabrication bientôt relancée

Dans le labyrinthe qui se module, on peut se courir après, se cacher, faire un escape game, des jeux d'énigmes, des "temps calmes" ou de la recherche d'objets. Autant de possibilités qui se prêtent à merveille au secteur de la petite enfance et aux centres de loisirs. Celui de Saint-Christol-lez-Alès ne manquera pas d'en faire bénéficier ses bambins. À quelques kilomètres de là, la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas est également dans les starting-block.

En fin d'année, la municipalité misera en effet sur les labyrinthes en carton pour animer le Noël des enfants de la commune. "L'an dernier, l'élu aux Festivités avait vraiment adoré notre démonstration. Il avait dit qu'il aurait rêvé de redevenir un enfant juste pour la journée. Ça m'avait touché", se remémore avec émotion Fabien Guezellou dont les poils se hérissent encore à l'évocation de ce souvenir.

À l'avenir, Yolaine Issarte devrait avoir fort à faire pour satisfaire les nombreuses demandes d'animations ayant émané de partout en France ces derniers mois, de Limoges à Rodez en passant par Perpignan et Mende. Aussi, pendant la mise en sommeil du projet, des démarches d'achats ont été opérées par plusieurs écoles. C'est pourquoi le processus de fabrication des labyrinthes conçus à base de 95% de carton recyclé et avec une anse en coton bio va être relancé. Ça promet !

Corentin Migoule

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