Publié il y a 1 an - Mise à jour le 28.03.2023 - François Desmeures - 2 min  - vu 726 fois

MONT AIGOUAL PDG de Météo France, Virginie Schwarz est venue donner des gages pour l'Observatoire

(photo François Desmeures)

L'intervention du ministre de la Transition écologique, le 1er février (relire ici), a apaisé les relations entre Météo France et les élus de la Communauté de communes Causse-Aigoual-Cévennes. Ce mardi 21 mars, la PDG de l'entreprise publique, Virginie Schwarz, est venue constater l'avancée des travaux et discuter marges de manoeuvre pour la mise à disposition de personnel. Avec quelques avancées qui restent à concrétiser. 

Alexandre Vigne, maire de Lanuéjols, Gilles Berthézène, président de Causse Aigoual Cévennes, et Sandrine Garmath, responsable du pôle de développement économique et touristique à la communauté de communes, ont présenté les bâtiments • (photo DR)

Ce sera "la troisième vie de l'observatoire", souligne le maire de Lanuéjols et vice-président de la Communauté de communes Causse Aigoual Cévennes, Alexandre Vigne. Après l'administration des eaux et forêts, puis Météo France, place désormais au Centre d'interprétation du changement climatique, qui ouvrira officiellement ses portes au 1er juillet. Sauf que, pour prétendre y faire entrer un public qui paye, il faut assurer un minimum d'expertise. 

Or, si le comité scientifique est presque exclusivement composé de techniciens de Météo France, l'entreprise publique a retiré les personnels qui devaient accompagner les visiteurs au cours des visites. Puis, le directeur interrégional sud-est, M. Atger, a promis de quoi couvrir les deux mois d'été. Ce mardi, il s'agissait de remettre les choses à plat. "Ça s'est plutôt bien passé, confirme Alexandre Vigne. On ne souhaitait pas, de toute façon, être dans le conflit et dans l'affrontement. On comprend que Météo France n'ait plus besoin de personnel sur place. Le but de la rencontre avec le ministre, en février, était que la transition se fasse en douceur." 

Les tensions ont été mises de côté, donc, pour tenter d'être constructifs. "Un technicien de Météo France restera jusqu'à sa retraite, en 2024." Ce technicien gère notamment le centre de tests en milieux extrême, pour le compte d'entreprises qui viennent essayer du matériel, centre qui reviendra ensuite à la Communauté de communes. "La PDG s'est aussi montrée favorable à nous transmettre le matériel de Météo France encore sur place." De même, si l'entreprise devrait conserver les archives, pour des questions de sécurité, le futur centre d'interprétation du changement climatique y aura accès libre. 

Restait la question du personnel chargé d'éclairer les visiteurs. "Après 2023, on sait que ce sera du personnel de la Communauté de communes", ne peut que constater Alexandre Vigne. Virginie Schwarz a aussi découvert que les élus locaux atendaient du personnel Météo France pour toute la saison (jusqu'à Toussaint), et non pour les seuls deux mois d'été. "On va vers la rédaction d'une convention, il faudra qu'on trouve un compromis, reconnaît Alexandre Vigne. Sur un premier document, qui a servi de support, il y a des points qui engagent Météo France et d'autres qui engagent la Communauté de communes." Les élus souhaiteraient la mise en place d'un véritable partenariat qui prenne en compte "un temps de formation, pour les agents, avec Météo France". `

"On a convenu de se revoir très prochainement", conclut Alexandre Vigne, qui souhaiterait une signature de convention le 1er juillet, jour d'ouverture du nouvel équipement, dont les travaux sont presque achevés. Au-delà, la Communauté de communes a embauché un chargé de mission qui doit avancer des propositions pour faire vivre l'observatoire toute l'année. En attendant, la veille de l'inauguration à l'Observatoire, le 30 juin, le Parc national des Cévennes a choisi de tenir son conseil d'administration dans le nouvel équipement. Une forme de consécration, en quelque sorte.

François Desmeures

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