La Région Languedoc-Roussillon suit avec une attention particulière, en lien avec les Régions littorales françaises, le projet de réforme de la Politique Commune des Pêches (PCP) qui a été présenté par la Commission européenne le 13 juillet dernier.
Les conséquences risquent en effet d’être lourdes, notamment pour la pêche en Méditerranée.
Ce mardi 20 septembre 2011, André Lubrano, conseiller régional en charge de la Pêche et de l’Aquaculture, Président du Cépralmar, était le seul représentant de la façade méditerranéenne lors de la rencontre avec la Commission européenne organisée à Paris sur le sujet.
Il a revendiqué une réelle prise en compte des spécificités de la Méditerranée, parmi lesquelles :
- un système de gestion aujourd’hui particulier qui ne repose pas, à la différence de la façade atlantique, sur des quotas,
- le rôle clé de la polyvalence des petits métiers dans l’équilibre des pêcheries,
- un caractère essentiellement artisanal des entreprises de pêche,
- une problématique majeure du renouvellement de la flottille chalutière qui joue un rôle structurant pour la filière pêche régionale,
- une filière aquacole reposant en grande partie sur la conchyliculture dont les réalités nécessitent d’être prises en compte, loin du modèle d’aquaculture intensive des pays nordiques.
« Toutes ces spécificités plaident en faveur d’une véritable régionalisation de la PCP », a insisté André Lubrano.
L’élu régional a proposé à Monique Pariat, directrice pour la Méditerranée et la Mer Noire de la DG-Mare, de venir rencontrer prochainement les professionnels du Languedoc-Roussillon.
La représentante de la direction des Affaires maritimes et de la Pêche de la Commission européenne s’est dite prête à répondre à cette invitation.
Affaire à suivre ...