La ville de Nîmes a remporté une des batailles juridiques et judiciaires concernant l’un des gros chantiers en cours sur l’agglomération. Jean-Marie Filippi, adjoint au maire délégué à la protection contre les inondations et à la propreté urbaine fait savoir sa satisfaction, après avoir rappelé le contexte du recours :
« La requête en suspension du chantier d’aménagement du cadereau d’Alès, sous l’avenue Georges Pompidou, dans le cadre du programme CADEREAU, soutenue par l’Association des Entreprises et des Habitants de Nîmes, a été rejetée hier [le 23 février 2012] par le Tribunal administratif. Les requérants soutenaient que les travaux n’étaient pas conformes à l’arrêté préfectoral relatif à la loi sur l’eau, notamment en terme de débit.
Dans son ordonnance, le juge a considéré que le représentant de l’Etat avait raison dans son appréciation de conformité du chantier, porté par la Ville de Nîmes et précise qu’il n’y a pas de « dangers ou d’inconvénients » à ces travaux, le Préfet n’ayant commis aucune « erreur d’appréciation ».
Je ne peux que me réjouir de cette décision qui permet de garantir la poursuite des travaux d’intérêt général du programme CADEREAU, sur cette avenue. L’objectif est bien de protéger l’ensemble des Nîmoises et des Nîmois du danger de risque inondation, comme nous avons pu le vivre en 2005 ou en 2002. D’ailleurs, je tiens à préciser que l’aménagement des ouvrages hydrauliques sur l’avenue Georges Pompidou avance à un bon rythme et dans de bonnes conditions. Les entreprises choisies tiennent le calendrier prévu, malgré les intempéries de ces derniers jours. »