
Parmi les 26 finalistes participants au prix littéraire « Hemingway » 2012, c’est un habitué de l’évènement qui récompense la meilleure nouvelle à thématique tauromachique depuis 2005 qui a remporté le cru 2012. Après avoir séduit le jury, présidé par Laure Adler, en 2010, avec Brume, Jean-Pierre Didierlaurent a bluffé les membres permanents du jury et Simon Casas (qui parraine l’évènement, empresa des arènes de Nîmes, apoderado et écrivain), avec cette fois-ci Mosquito, « une nouvelle qui nous a décontenancé », révèle Claude Sérillon, nouvel arrivant au sein des membres du jury, et installé depuis cinq ans dans le Gard. Le célèbre journaliste était chargé de remettre le prix au lauréat cette année sur le sable des Arènes de Nîmes, à l’occasion du 60e anniversaire de la Feria, face à un public d'environ 200 personnes.
L’écrivain récompensé, visiblement très heureux de remporter ce prix, a eu quelques mots de remerciement, et, répondant aux questions de Claude Sérillon sur son origine : « Je suis des Vosges. Je suis venu à la tauromachie par la nouvelle. Cela fait cinq que je concoure pour ce prix Hemingway. Je m’y connais un peu plus en corrida grâce au prix Hemingway ».
A noter que l’ensemble des membres du jury, Marion Mazauric en tête, pour l’association organisatrice Les Avocats du Diable Vauvert (également éditrice Au Diable Vauvert), n’a pas manqué de signaler « qu’une dizaine d’auteurs avaient retenu l’attention en particulier », dont Crocop, Pierre Sanchez, Patrice Quiot ou Alfonso Fernandez Burgos, hormis le lauréat finalement préféré aux autres.