
Alors que la finale du Battle Of The Year 2012-France 2012 (BOTY) aura lieu demain dans les arènes de Nîmes, quatre mois avant la finale mondiale à l’Arena de Montpellier, la municipalité de Nîmes a voulu « marquer le coup », en accueillant, en mairie, les organisateurs, notamment Ghislain Nouguier, président de l’association nîmoise Dastorm, et une bonne partie du gratin des danseurs de Hip Hop en France, sélectionnés pour cet compétition nationale.
Comme nous l’avions présenté en avril dernier, un riche programme accompagnait l’évènement de demain, depuis le 30 juin 2012. Ce soir, dès 19h, vous pourrez gratuitement assister, Place de la Maison Carrée (Nîmes), au « Battle BBOY One VS One », comme au « We B*Girlz Battle 2 vs 2 ». Demain une douzaine de Crews se confronteront et espérer atteindre la finale mondiale.

Cet après-midi, dans la salle du Conseil de la mairie de Nîmes, Jean-Paul Fournier, accompagné de Valérie Dumont-Escojido (déléguée au développement de la vie culturelle) notamment (qui a suivi ce dossier de près) a rappelé que lors de la dernière finale qui avait lieu à Nîmes, le vainqueur avait remporté le titre suprême peu de temps après.
Parmi les danseurs, qui sont de véritables athlètes d’une discipline exigeante mais qui ne permet que rarement d’en vivre en France, les représentants Néo-Calédoniens étaient présents. Ceux qui ont dû traverser près de la moitié du globe pour se rendre à Montpellier, puis à Nîmes étaient accompagnés de l’organisateur des épreuves de sélection en Nouvelle-Calédonie, lui-même ancien danseur : Emile Caihe, de l’association Street Force Attitude. Celui-ci semblait contrarié dans un premier temps : « nous avons eu des blessés depuis notre arrivée dimanche, après des ateliers qui avaient lieu à Montpellier [dans le cadre du BOTY] » ; avant d’ajouter : « mais nous seront là pour défendre notre pays. On espère donner le meilleur de nous-mêmes. Cela ne va pas être facile parce que l’on affronte les groupes les plus forts de France. On souhaite faire mieux que l’année dernière, lorsque l’on a participé au Battle of the Year [mondial] », conclut-il à propos du groupe Resurrection, basé à Nouméa (quartier Rivière Salée), déjà vainqueur de l’épreuve en 2010, et qui se prépare depuis déjà de nombreux mois.
Infos Plus :
Le programme de Battle Of The Year 2012 – France, c’est ici.

Mickaël Attiach
mickael.attiach@objectifgard.com