
En donnant mercredi l'autorisation d'exploiter les gaz de schiste sous réserve de respecter les principes sanitaires et environnement, l'Europe ouvre à nouveau la porte à l'exploitation des gaz de schiste sur le terrain. Dans le bassin alésien, les maires, fortement mobilisés contre le permis qui a été accordé à Navacelles, avaient tenus la veille une conférence de presse pour détailler l'action juridique commune entreprise pour combattre ce projet. Réunis autour de Maitre Frédéric Gras, avocat, douze maires sur les 17 communes impactées par ce projet qui ne concerne pourtant que 216 km2 (Brouzet-lès-Alès, Bouquet, Fons-sur-Lussan, Goudargues, Les Plans, Lussan, Méjannes-le-Clap, Montclus, Navacelles, St-Jean-de-Maruéjols, St-Just-et-Vacquières, Servas, St-Privat-de-Champclos, Seynes, Tharaux, Rochegude, Vallérargues) ont commenté la double action qu'ils ont décidé de mener ensemble. "Toutes les communes sont concernées et mobilisées, et ceux qui ne participent pas directement à notre action juridique ont leurs raisons" explique le maire de Goudargues, Martial Bonnefond qui cite le retrait du député Verdier, Maire de Fons-sur-Lussan lors de l'évolution de la loi pour la France. Sur les conseils de Me Gras ce combat juridique commence par un arrêté pris dans chaque commune pour interdire les forages sur le territoire. Il se poursuit par une action en justice pour obtenir directement l'abrogation du permis. "Nous restons très vigilants et nous devons agir sur tous les plans si ce n'est pour le présent au moins pour l'avenir", expliquait mardi Bruno Clemençon, le Maire de Navacelles. Une position qu'il confirme au lendemain de la nouvelle initiative Européenne. "C'est injuste" poursuit le maire de Goudargues, "on a été obligé de modifier des zones du PLU parce qu'on a trouvé un busard cendré égaré, et là on va demander aux citoyens de base d'accepter n'importe quoi sous prétexte qu'il y a un développement économique possible. Mais le tourisme aussi permet le développement économique"
ce n’est pas le gaz de schiste le problème mais son extraction. Il faut donc travailler là dessus.
Ce gaz est une richesse, une mine d’or sous nos pieds. Combien d’emplois à la clef ?
Cette affaire doit rester dans le giron de la Nation en collaboration avec les collectivités locales jusqu’aux mairies si petites soient elles. Une affaire 100% Franco-Française (hors multinationale) avec un montage financier public.
Décider, vivre et travailler au pays ne doit pas être qu’un slogan.
Le mythe du trésor dans le jardin. Nation ou patron c’est pareil français ou pas… au final ça exploite les salariés pour s’en mettre plein les poches. Le FHaine veut aussi détruire la biodiversité et soutient directement les groupes pétroliers. Voici un appuis pour endormir les gens sur les bienfaits du développement. On ne peut pas dissocier l’extraction du gaz. N’oublions pas tout ce qui a autour d’un puits et de sa construction. N’oublions pas les défilés des camions citernes ainsi que la pollution. Regardons au delà des frontières et regardons ce qui s’est passé dans les pays qui ont exploité ce gaz.
Ne laisser pas décider surtout pas des gens décider à votre place, localement ou pas.
Europe Bashing : A quoi se réfère votre introduction « En donnant mercredi l’autorisation d’exploiter les gaz de schiste sous réserve de respecter les principes sanitaires et environnement, l’Europe ouvre à nouveau la porte à l’exploitation des gaz de schiste sur le terrain. » ? La recommandation est un peu plus nuancée.
José Bové, pourtant peu suspect de complaisance à cet égard, présente les choses avec plus de réalisme sur son blog : http://jose-bove.eu/ (voir plus bas extrait).
Mais qui se préoccupe de ce que fait ou dit réellement l’Europe pourvu qu’on puisse aller dans le sens des idées reçues ?