OCCITANIE L'emploi du secteur privé diminue au premier trimestre 2025

L’emploi salarié du secteur privé en Occitanie diminue au premier trimestre 2025 sur trois mois comme sur un an.
À fin mars 2025 en Occitanie, l’emploi salarié du privé recule pour le deuxième trimestre consécutif. Sur un an, la région supprime des postes de travail pour la première fois depuis 2020, et la baisse est généralisée dans tous les départements d’Occitanie. La masse salariale versée par les entreprises continue d’augmenter sur trois mois comme sur un an grâce à la progression du salaire moyen par tête.
Au premier trimestre 2025 en Occitanie, les effectifs salariés du secteur privé reculent de 0,1 % en trois mois, après une baisse de 0,5 % au précédent. Sur un an, l’Occitanie détruit des emplois dans le privé (- 0,6 % soit 9 400 postes perdus). C’est la première baisse annuelle de l’emploi depuis fin 2020 pendant la crise sanitaire. L’emploi recule également sur un an en France (-0,5 %) et toutes les régions sont concernées par la baisse.
En Occitanie, l’emploi dans le tertiaire hors intérim est stable ce trimestre, mais recule sur un an pour la première fois depuis quatre ans (-0,3 % soit 4 000 postes perdus). Ce trimestre, au sein du tertiaire, le secteur de l’administration, l’enseignement, la santé et l’action sociale est le seul qui crée des postes sur trois mois. L’emploi industriel est stable ce trimestre, mais recule notamment dans le secteur aéronautique et spatial (-0,3 %). L’emploi total de l’industrie continue d’augmenter sur un an (+0,5 % soit 1 100 postes créés), mais le rythme des créations annuelles ralentit. Les effectifs ne cessent de reculer dans la construction (-1 % sur trois mois et -2,3 % sur un an, soit 3 000 postes supprimés).
Le ralentissement de l’emploi se généralise à toute la région. Sur trois mois, seul le Gers parvient à créer des postes, et sur un an, tous les départements d’Occitanie perdent des postes.
Le salaire moyen par tête continue de progresser en Occitanie de 0,3 % sur trois mois et de 1,9 % sur un an. Cette hausse permet à la masse salariale versée par les entreprises du privé et soumise à cotisations
sociales de continuer d’augmenter ce trimestre (+0,3 % sur trois mois et +2 % sur un an). Toutefois, la masse salariale progresse moins rapidement qu’un an auparavant en raison du recul des effectifs salariés.