
Suite à la décision de l’Inspecteur d’Académie de Nîmes de vouloir fermer une classe de 6eme au collège Frédéric Desmond de St Génies de Malgoires pour la rentrée de septembre 2014, les parents de l’ensemble du secteur ont décidé à l’unanimité lors d’une réunion le mercredi 26 février de s’opposer à ce projet. Outre le le rassemblement ce vendredi 28 février à 13h au collège de St Génies pour se rendre à l’Inspection Académique, des banderoles ont été déployées dans la matinée sur l’ensemble des 3 écoles de Fons, Gajan et St Bauzély.
« En tout ce sont dix communes et plusieurs regroupements qui sont concernés par cette fermeture de classe » explique le maire de Fons, Gérard Gire, dont l’école avait été investie ce matin par les parents. « On commence par fermer une classe de 6ième, et puis après ont ferme un classe par cycle. Ce collège a été prévu pour 600 élèves ce qui fait quatre groupes de 150 élèves répartis sur 6 classes, si vous supprimez une classe vous serez forcément à 32 par classe » dit-il. « A Fons j’ai un lotissement avec 10 pavillons qui sont encore vides. Qui me dit que je n’aurais pas plus d’enfants à la rentrée prochaine ». » L’Académie croit qu’en convoquant la délégation juste avant les vacances, cela va calmer le jeu. Mais nous allons demander un autre rendez-vous avec les élus et maintenir la pression pendant les vacances ». Les parents eux, ont décidé une nouvelle journée « écoles mortes » sur tout le secteur le mardi 25 mars prochain.
Véronique Poignet-Senger, adjointe à Montignargues a été choisie pour représenter les élus dans la délégation reçue ce jour à l’académie avec également trois parents et trois professeurs. « A Montignargues nous avons 21 enfants en CM2 qui arriveront normalement au collège l’an prochain, il suffit de compter les besoins partout pour se rendre compte que cela n’a pas de sens ». D’autant que l’Académie minore systématiquement les chiffres explique un parent d’élève : « L’an dernier on avait annoncé 596 élèves, or ils sont 615 dans la réalité, soit 19 de plus que prévus ».
« Certes il y a plusieurs établissements qui sont visés dans le Gard (Quissac, Feuchères, Aramon…) par le manque d’heures allouées par l’Académie, mais c’est dans les collèges de cette taille que cela se ressent le plus. En effet en dessous on ne peut pas supprimer de classe, et aux dessus il est possible de répartir les élèves. Dans une configuration à six classes comme ici, c’est plus difficile » explique Thierry Jouve, professeur de Mathématiques au collège et également membre de la délégation. Ce vendredi à 13 heures de nombreux élus étaient venus témoigner devant le collège de leur soutien à la délégation.