NÎMES 50 000 euros de chiffre d’affaires par jour pour le trafic de drogue dans trois quartiers !
Depuis plusieurs semaines, les enquêteurs de la police judiciaire en charge de deux dossiers d’homicides et de plusieurs tentatives liées aux trafics des stupéfiants essaient de comprendre les raisons d’un tel déchaînement de violence.
Si les armes « parlent », c’est que le marché de la drogue est en pleine turbulences à Nîmes. Plusieurs équipes essaient de récupérer ou de conserver le juteux marché dans les trois quartiers populaires les plus importants en terme de vente de produits illicites.
On se souvient qu’un supermarché de la drogue avait été démantelé par la Sûreté Départementale de Nîmes au cœur du quartier de Pissevin, un trafic évalué au moment des interpellations, il y a 15 mois, à près de 20 000 euros de vente de drogues par jour. Les enquêteurs étaient parvenus à comptabiliser le nombre de clients chaque jour.
Un chiffre similaire est évoqué aujourd'hui par les autorités concernant les transactions actuelles sur le quartier du Chemin-Bas-d’Avignon, un vrai carrefour des stupéfiants sur Nîmes.
Pour le troisième quartier susceptible de fournir de nombreux consommateurs, celui du Mas de Mingue toujours à Nîmes, la revente quotidienne rapporterait près de 10 000 euros.
Soit un total de près de 50 000 euros de chiffre d’affaires par jour uniquement pour ces trois quartiers et sans compter les transactions qui peuvent s'effectuer plus près du centre-ville de Nîmes vers le quartier Gambetta et Richelieu par exemple. On comprend en évoquant cette somme colossale pourquoi les appétits sont aiguisés et que de nombreux malfrats essaient de récupérer une place dans ce marché illégal, mais tellement lucratif. Pissevin, Chemin Bas d’Avignon et Mas de Mingue représentent, selon une fourchette basse, 1.5 millions d’euros de chiffre d’affaires par mois.
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