Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 06.08.2021 - boris-boutet - 2 min  - vu 18357 fois

AIMARGUES Une enquête administrative en cours pour un usage suspecté de voitures de fête

Des voitures surchargées font l'objet d'une enquête (Photo Boris Boutet)

Longtemps tolérées sous certaines conditions et placées sous la responsabilité des maires, les voitures de fête ont fait l'objet d'un arrêté préfectoral d'interdiction suite à un accident ayant fait une vingtaine de blessés lors de la fête votive d'Aigues-Mortes 2018. 

Tolérance zéro pour les voitures de fête. C'est la consigne de la préfecture du Gard depuis bientôt trois ans. Ces véhicules transformés pouvant contenir plus d'une dizaine de passagers grâce à leurs coffres coupés et leurs toits équipés d'un plateau ont fait le bonheur de nombreuses générations de fêtards. Jugées trop dangereuses et désormais interdites, elles auraient fait leur retour à Aimargues, il y a quelques jours.

"Ce n'était pas des voitures de fête à proprement parler puisqu'elles n'étaient pas transformées, nuance le maire de la commune, Jean-Paul Franc. Mais deux voitures surchargées ont en effet été signalées pendant la fête votive, qui s'est par ailleurs déroulée sans incident notable. Une personne a été convoquée par la gendarmerie." 

Un usage qui fait des émules

"Une procédure d'enquête administrative est en cours et sera adressée au préfet, confirme le capitaine de brigade, Benoit Poidevin. S'il s'avère que les voitures ont été transformées, les contrevenants s'exposent à une contravention de classe 5 pour non respect de l'arrêté préfectoral. En cas de véhicule surchargé, le défaut d'assurance et la conduite sans permis correspondant peuvent être relevés." 

Depuis, la rumeur du retour des voitures de fête s'est répandue parmi les comités des fêtes de plusieurs communes camarguaises. "C'est sûr que ça a donné des idées à certains jeunes qui nous ont rapidement demandé ce qu'il en était pour la prochaine fête votive", témoigne le maire d'Aigues-Mortes, Pierre Mauméjean. Mais si beaucoup de choses ont changé ces derniers mois avec la crise sanitaire, la réglementation sur le sujet, elle, n'a pas évolué. Et les forces de l'ordre ont bien l'intention de la faire respecter.

Boris Boutet

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