Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 06.01.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 358 fois

ALÈS AGGLO Max Roustan réélu sans suspense

Réélection de Max Roustan à la tête de la nouvelle grande agglomération alésienne. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le premier Conseil de communauté alésien élargi à 73 communes s’est tenu ce jeudi soir à l’Atome. Max Roustan a confortablement été réélu président.

La salle des Assemblées était tout juste assez grande pour accueillir les 112 élus – sans surprise, la seule absente était l’opposante FN Nathalie Challier – et le public venu en masse. Une séance qui marquait la fusion officielle des intercommunalités Vivre en Cévennes, Hautes-Cévennes et Pays Grand’Combien avec l'agglomération alésienne, jusqu’alors composée de 50 communes.

Qui dit nouvelle communauté, dit nouvelles ambitions et peut-être nouvelle présidence. Mais le suspense fut de courte durée : personne n’a voulu affronter l’indéboulonnable Max Roustan. Après le passage des 112 votants dans les isoloirs, le président sortant d’Alès Agglo comptabilise 95 voix. Applaudi, il retourne dans son fauteuil. « Je vous remercie de me renouveler votre confiance », lance-t-il, avant d'enchaîner sur un début de discours un peu plus offensif :  « Je ne peux pas laisser dire des choses qui ne sont pas la réalité. Dire que je ne donne pas la parole est faux. Je suis le seul à avoir ouvert le débat sur l’avenir du centre-ville (…) Aujourd'hui, mon seul souci, c’est le projet de territoire et chaque élu de cette assemblée participera à sa co-construction ».

Dans ce nouveau fonctionnement, les indemnités du président ainsi que celles des 15 vice-présidents « seront revues à la baisse en faveur des membres du bureau », souligne Max Roustan. Réélus également ce jeudi soir, les vice-présidents restent les mêmes, auxquels s’ajoutent Patrick Malavieille (Pays Grand’Combien), Ghislain Chassary (Vivre en Cévennes) et René Praden (Hautes-Cévennes). Seul petit couac pour ce dernier : il n’a pas obtenu l’approbation des maires de Chamborigaud et de Génolhac, qui ont voté contre lui et se sont « excusés auprès des 14 autres ».

Un autre couac relevé cette fois par Ghislaine Soulet, conseillère d’opposition du Parti de gauche, à la lecture de la liste des vice-présidents : « A l’heure de la parité, je trouve dommage qu’une femme maire n’ait pas été acceptée ». Sur les quinze élus, seule Valérie Meunier, conseillère communautaire alésienne, représente la gent féminine. Mais les lignes ne bougeront plus : la nouvelle agglomération est déjà en marche.

Elodie Boschet

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