Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 07.09.2017 - abdel-samari - 2 min  - vu 742 fois

ALÈS Annie Chapelier : « Max Roustan traverse une période de deuil »

Le maire d'Alès Max Roustan (Photo d'archives : Elodie Boschet / Objectif Gard)

Il y a de l'eau dans le gaz entre le maire d'Alès, Max Roustan, et la nouvelle députée de la 4ème circonscription, Annie Chapelier...

Difficile de trouver sa place en politique lorsqu’on n’est pas issu du sérail. C’est ce qu’apprend à ses dépends la députée Annie Chapelier. Depuis son élection en juin dernier, la macroniste demande désespérément un rendez-vous à l’édile Les Républicains d’Alès… Sans succès !

« M. Roustan refuse de me rencontrer. Je pense qu’il est en période de deuil car je ne suis pas la personne qu'il souhaitait voir gagner les législatives », analyse Annie Chapelier. Max Roustan serait-il nostalgique de l’ex-député socialiste de la 4e circonscription, Fabrice Verdier ? La thèse n'est pas si extravagante puisqu'elle avait déjà été développée par le sénateur-maire de Nîmes. Avant les élections législatives, Jean-Paul Fournier avait déclaré dans nos colonnes à propos de Max Roustan et de son bras droit Christophe Rivenq :"J'ai l'impression qu'ils font plaisir au député PS Fabrice Verdier… Peut-être qu’ils ont conclu un marché avec Verdier en s'achetant une tranquillité pour les municipales à Alès ! Après, moi, je ne suis pas dans le secret des dieux." Autrement dit, le binôme alésien laissait gagner Verdier aux législatives en mettant face à lui un candidat Les Républicains supposé moins fort (Valérie Meunier en l'occurrence). En contrepartie, Fabrice Verdier ne venait pas les taquiner sur leur terrain lors des municipales de 2020. Un échange de bons procédés en quelque sorte. Seulement la vague Macron a changé la donne et mis à mal les petites combines suggérées par le maire de Nîmes.

Annie qui ?

Que la thèse soulevée à nouveau par Annie Chapelier soit vraie ou fausse, le constat, lui, est implacable : Max Roustan n'apprécie guère la nouvelle députée. Ce jeudi matin, lors de la réception du député Olivier Gaillard dans sa mairie, Max Roustan était interrogé par notre journaliste pour savoir s'il comptait aussi inviter Annie Chapelier :"Qui ça ?", a-t-il répondu en souriant et en le répétant à plusieurs reprises. C'est sûr, la députée de la 4ème circo ne fait pas partie du monde Roustanien. Au final, l’anecdote pourrait prêter à sourire si Alès "n’était pas la ville la plus importante de la circonscription avec énormément de problèmes", signale Annie Chapelier qui poursuit :"Je peux comprendre que Max Roustan ne m’apprécie pas, mais on peut quand même travailler ensemble". Si la députée assure "respecter ce deuil", elle incite Max Roustan à "laisser la place aux vivants". Pas sûr que le "monarque local", comme elle le surnomme, l'invite prochainement à la mairie...

La rédaction

Abdel Samari

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