ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
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Chacun sa gerbe... Ceux qui ont assisté à la cérémonie du 11 novembre à Nîmes ont peut-être été surpris de voir les députés Christophe Cavard et Françoise Dumas déposer une gerbe ensemble alors que le troisième député présent, Gilbert Collard, s'y est rendu seul. Une mise à l'écart du député Bleu Marine ? Pas du tout... "C'est moi qui n'ait pas voulu être avec eux ! Je vous rappelle que la donne a changé", assume Collard qui livre au passage une anecdote :"Vous savez pourquoi ils y sont allés à deux ? Parce que Cavard avait oublié de prendre une gerbe. Il faudrait peut-être lancer une souscription pour l'aider", sourit-il.
Pissas 2017 ? C’est un classique du côté de Bagnols : à chaque élection, le nom du premier vice-président du Département et maire de Tresques Alexandre Pissas revient. Ira ? Ira pas ? Celui qui est par ailleurs président du CA du SDIS est régulièrement dans les rumeurs du mundillo politique local. Et alors que les bruits lui mettent Bagnols dans le viseur pour 2020, la question de savoir si Alexandre Pissas pourrait se glisser dans la bataille à gauche pour les législatives sur la troisième circonscription se pose. Après nous avoir témoigné de son « amitié » pour le sortant, ex-PS comme lui, Patrice Prat, Alexandre Pissas nous a affirmé que « les législatives, il y en a qui me demandent d’y aller », avant de tempérer immédiatement : « mais ce serait ajouter une confusion importante à gauche. » L’élu tresquois n’oublie cependant pas de préciser que « pour l’instant, si nous avions à voter aux primaires pour un candidat, je serais pour François Hollande, qui pour moi peut être au second tour contre Marine Le Pen. » Une manière de se démarquer de Patrice Prat, proche de Montebourg, et du maire de Bagnols Jean-Christian Rey, qui nous disait en septembre que certains le « pouss(aient) » à aller aux législatives, qui lui se rapproche de plus en plus d’Emmanuel Macron. De là à imaginer que les primaires de la gauche rebattront les cartes sur la circonscription, il n’y a qu’un pas.
Primaire PS : un chiffre qui en dit long… Pour la primaire de la gauche qui se tiendra le 22 et 29 janvier, la fédération PS du Gard tiendra 80 bureaux de vote, soit presque moitié moins qu'en 2012 avec 138. À droite, on sourit, puisque Les Républicains n'en tiendront pas moins de 124. "C'est toujours plus difficile de mobiliser pour la préservation du pouvoir plutôt que pour sa conquête", se rassure un socialiste. Le plus important c'est d'y croire.
Toujours sur cette même primaire, la fédération PS a installé le 24 octobre sa Commission départementale d'organisation de la Primaire, présidée par Émilie Pages. Ex-directrice de cabinet de Damien Alary, la secrétaire fédérale à la primaire et à la rénovation viellera à l'organisation de l'élection interne. Par ailleurs, le secrétaire de section d'Alès, Christophe Clauzel a été désigné par Solférino comme référent départemental pour la primaire. Secrétaire fédéral aux élections, l'Alésien fera le lien entre le national et le local pour le bon déroulement du scrutin.
Un journaliste à l'honneur... Notre confrère de Midi Libre, Hocine Rouagdia, sera primé par la Fondation Varenne, qui met en avant le travail des journalistes professionnels... Le 13 décembre, il recevra à Paris, un prix pour la presse quotidienne régionale (PQR). Trois autres journalistes de la Provence, de Nice-Matin et de l'Est Républicain seront primés dans la catégorie PQR. Notre confrère gardois est à l'honneur pour un texte intitulé "Merah: les vies brisés".