430 détenus dont 40% ont moins de 30 ans à l’heure actuelle à la prison de Nîmes. Alors que la maison d’arrêt compte seulement 200 places. Pour faire face à cette surpopulation, pas le choix, l’établissement pénitencier installe au sol des matelas dans les cellules. Cette situation dramatique n’est pourtant pas nouvelle. Depuis de nombreuses années, les conditions de détention sont dénoncées notamment par Khadija Aoudia, avocate du barreau de Nîmes qui en 2020 avait déposé une plainte pénale pour non-assistance à personne en danger contre le Premier ministre et la Garde des sceaux de l’époque. Déjà en 2017, la pénaliste nîmoise était à la tête d’une procédure judiciaire inédite qui visait à une reconnaissance de la responsabilité de l’État face aux conditions inhumaines dans l’une des prisons la plus surpeuplée de France. En attendant l’extension de la prison de Nîmes à l’horizon 2024, et, l’ouverture d’une deuxième maison d’arrêt dans la foulée, quelles sont les alternatives possibles à très court terme ? Le contrôle judiciaire, l’assignation à résidence sous surveillance électronique, l’amende ou encore le travail d’intérêt général. De nombreuses options peu utilisées en réalité par la Justice. Pour quelles raisons ? Le débat en vidéo :
Publié il y a 3 ans -
Mise à jour le 29.10.2021 - nicolas-dhombres - 1 min
LE DÉBAT DE 13H Surpopulation : quelles sont les alternatives à la prison de Nîmes ?

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Nicolas Dhombres