Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 03.02.2020 - tony-duret - 2 min  - vu 1851 fois

MUNICIPALES À Alès, le Rassemblement national mise sur les remèdes du docteur Bassier

De gauche à droite : Julien Sanchez, Francis Bassier, Nicolas Meizonnet et Yoann Gillet. Photo Tony Duret / Objectif Gard

À quelques semaines du premier tour des élections municipales, le Rassemblement national a présenté son candidat alésien ce lundi matin. Il s’agit du docteur Francis Bassier, un retraité de 70 ans, qui sera la tête de la liste « Les Alésiens d’abord ».

Francis Bassier n’est pas un inconnu à Alès. Le septuagénaire, stomatologue de profession, a opéré près de « 700 patients par an » pendant quarante années d’exercice. « Je suis parti à la retraite à 69 ans sans trouver de successeur », regrette-t-il pointant au passage « le manque d’attractivité de la ville d’Alès ». Les plus anciens se souviennent peut-être de lui car il était déjà le candidat alésien du Front national en 1989.

Plus de trente ans après, la retraite lui offrant davantage de temps libre, Francis Bassier remet le couvert. Sur la place de l’Hôtel de ville d’Alès, entouré du maire de Beaucaire, Julien Sanchez, du candidat nîmois aux municipales, Yoann Gillet, et du futur député de la deuxième circonscription du Gard, Nicolas Meizonnet, le docteur développe les grands axes de son programme.

Écologie et sécurité au cœur du programme

Il promet d’abord « de la rigueur, de la transparence, de l’efficacité, de la démocratie et de l’humilité ». Avant d’ajouter : « Soit presque le contraire de Macron », illuminant les visages des quelques soutiens réunis sous les fenêtres de la mairie, ouvertes quelques instants plus tôt par le bras droit du maire, Max Roustan, Christophe Rivenq.

Francis Bassier, le candidat alésien du Rassemblement national. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Loquace, l’adhérent du Front National depuis les années 80 tranche avec ses prédécesseurs de 2014, Nathalie Challier et Christophe Clot, qui ont brillé par leur discrétion : la première n’a quasiment jamais assisté au conseil municipal d’Alès et on ne se souvient pas que le second soit intervenu. « Moi, je parlerai ! », assure-t-il. « Mais en tant qu’opposant, je ne ferai pas des interventions systématiques. Je suis quelqu’un d’objectif », précise celui qui se voit déjà comme un opposant. Quand on lui fait la remarque, il répond : « Je suis lucide. Il y aurait un sondage qui mettrait Max Roustan à 56% », avance-t-il sans en dire plus sur ce mystérieux sondage.

Il est en revanche plus prolixe sur son programme duquel se dégagent deux grands thèmes : l’écologie et la sécurité. Pour l’écologie, Francis Bassier prévoit, entre autres, la fluidification de la circulation, moins de gaspillage de l’eau, l’isolation thermique et phonique des écoles et bâtiments municipaux, la plantation d’arbres, la création d’une mini ferme pédagogique, le renforcement du localisme au niveau de l’alimentation et la lutte contre la pollution sonore…

Pour ce qui est de la sécurité, il veut armer la police municipale, créer une brigade cynophile, lutter contre les incivilités au volant et contre le trafic de drogue… Des idées qu’il défendra avec sa liste « Les Alésiens d’abord » qui n’est pas encore finalisée : « On a une trentaine de noms et plus de femmes que d’hommes ». Une réunion publique est également prévue dans les prochaines semaines.

Tony Duret

Tony Duret

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio