NÎMES Le tagueur fou installe son atelier dans un abribus
Il n'en est pas encore revenu ! "En 27 ans de métier, je n'avais jamais vu ça", racontait mardi matin un employé de la société chargée de nettoyer les abribus, rencontré rue du général Perrier, devant les halles de Nîmes. Il faut dire qu'il y avait effectivement de quoi s'ébaubir. Le brave homme raconte la suite : "Je me suis aperçu que les vitres de l'abribus avait été taguées".
Jusque là finalement rien que de bien ordinaire, me direz-vous. Mais la suite vaut son pesant de cacahuètes... "C'est seulement après que j'ai vu que le graffeur avait soudé un filin d'acier au bout duquel pendait son marqueur, avec de la colle forte et un amalgame durcisseur". Bilan des opérations matinales, un bon quart d'heure de travail en plus pour l'employé, obligé de démonter un des pans de verre de l'abribus. Quant à notre Picasso du pauvre (il avait dessiné maladroitement un cœur rouge ! ), il court encore...
Philippe GAVILLET de PENEY
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