Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 21.04.2017 - thierry-allard - 2 min  - vu 585 fois

PRÉSIDENTIELLE Aurore Bergé (En Marche) : "on est la première force politique du Gard"

Aurore Bergé (2e en partant de la G.) entourée de Jérôme Talon, Anne-Laure Gibelin et Anthony Cellier, jeudi matin à Pont-Saint-Esprit (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Membre du comité politique du mouvement de l’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron En Marche, Aurore Bergé était à Pont-Saint-Esprit ce jeudi.

Ancienne déléguée nationale des jeunes UMP, elle a été la première à rejoindre En Marche à l’issue des primaires de la droite, après avoir fait partie de l’équipe d’Alain Juppé.

Egalité salariale et places en crèche

« C’était avant les affaires de François FIllon, précise-t-elle. J’ai une incompatibilité de valeurs avec le soutien de François Fillon à Sens Commun et cette radicalisation d’une partie de la droite et de François Fillon sur la question du mariage pour tous et de l’IVG. » Plus largement, Aurore Bergé regrette que la question du droit des femmes « a été uniquement abordée sur un aspect régressif, car un des candidats (François Fillon, ndlr) a fait de l’IVG une question de cette campagne. »

Et Aurore Bergé de dérouler le programme d’Emmanuel Macron sur cette large question : « sur l’égalité salariale, on propose le ‘name and shame’. Les entreprises ont des obligations mais ne sont pas contrôlées. L’idée est de les contrôler publiquement, en nommant les bons élèves et les mauvais. » En clair : les entreprises récalcitrantes seraient pointées du doigt publiquement. Le programme d’En Marche compte également « renforcer le rôle du défenseur des droits, pour qu’il puisse faire des contrôles aléatoires dans les entreprises. »

En dehors du cadre professionnel, En Marche propose de « généraliser le téléphone d’urgence » pour les femmes victimes de violences conjugales, précise Aurore Bergé. Le mouvement d’Emmanuel Macron souhaite également « faire du harcèlement de rue un vrai délit », note la membre du comité politique d’En Marche. Un mouvement qui compte également « obliger les communes à une vraie transparence dans l’attribution des places en crèche » et lancer « un plan de construction de places de crèches », poursuit Aurore Bergé.

« Un mouvement qui s’inscrit dans la durée »

Toujours dans la veine du droit des femmes, « nous aurons la parité réelle aux législatives y compris sur les circonscriptions gagnables » affirme Aurore Bergé. Des législatives où le mouvement compte investir un(e) candidat(e) sur chacune des 577 circonscriptions du pays, en excluant de recourir aux « doubles étiquettes » (à savoir EM - PS, EM - LR ou EM - UDI, par exemple), dont les noms seront révélés « au plus tard le lendemain du second tour pour rester focalisés sur la campagne présidentielle », précise Aurore Bergé.

En attendant, En marche montre les muscles, et revendique « 240 000 adhérents, dont 2 250 dans le Gard et 190 dans le Gard rhodanien », énumère Aurore Bergé, qui revendique la place de « première force politique du Gard. » « Il y a une dynamique autour d’un projet », note pour sa part le référent gardois du mouvement Jérôme Talon avant de souligner que son candidat « est le seul qui parle positivement d’Europe, même si ce n’est pas vendeur. »

Pas vendeur, mais visiblement pas rédhibitoire, à en croire les sondages. « Mais quoi qu’il se passe dimanche et au second tour, on a construit un mouvement qui s’inscrit dans la durée », affirme Aurore Bergé.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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