Ce soir, Nîmes Olympique clôture la première partie de saison du championnat de National du côté de Paris. Il était temps. Avec seulement 14 points au compteur, les Crocos ne sont pas dans une forme éblouissante à quelques jours de Noël. Dans les profondeurs de la 3ᵉ division, il n'est pas encore l'heure de s'alarmer complètement, mais l'on peut toutefois estimer que cette saison n'a pas produit, pour le moment, les fruits escomptés. Il est vrai, cependant, que le championnat est plus étriqué à ce stade, les équipes se tiennent peu ou prou. Et la deuxième partie du championnat réussit généralement mieux aux Nîmois. Au carrefour de l'hiver, après quelques jours de repos, l'équipe nous a souvent habitué à meilleure santé. Avec un coach qui a réussi l'an dernier à sauver les meubles, on peut espérer une même aventure. Précisons par ailleurs que l'équipe a été remaniée l'été dernier et qu'il manque probablement encore des automatismes à trouver. Surtout un tueur devant les cages qui fait défaut cruellement à l'effectif. De ce point de vue là, on peut s'étonner de la faible ambition lors du mercato d'hiver. Que ce soit de la part du coach Hermach tout comme de Sébastien Larcier, le directeur sportif. Les derniers échos en matière de recrutement font craindre le pire. Il n'y aura sûrement personne de plus pour venir fouler la pelouse des Antonins. À l'exception d'un certain Abdelmalek Amara, joueur déjà au club, arrivé cet été, mais très peu apparu, car blessé… Il devrait être enfin opérationnel en 2025 pour peut-être aider enfin les Crocos à marquer des buts… Tout cela ne nous donne pas une recette 100% efficace. Même si, le football, on le sait, n'est pas une science exacte. Qu'est-ce que l'on peut attendre sinon ? Une conjonction de petites choses. Imaginons un peu. Entre quelques contre-performances chez les adversaires directs, un peu plus de précision devant les buts, la chance pourrait tourner en notre faveur. Et tout peut redevenir possible pour les malheureux supporters...