Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 12.09.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 268 fois

FERIA D'ARLES Novillada d'intérêt mais sans triomphe à la clé

Magnifique troisième exemplaire de Blohorn (Photo Anthony Maurin).

Manolo Vanegas, salut et une oreille, Leo Valadez, une oreille et salut, et Andy Younes, salut et salut. Lots appréciables mais exigeants de Blohorn et Jalabert pour la novillada de la Feria du Riz.

Entrée classique de novillada pour cette novillada matinale et dominicale du cycle arlésien. Pas de surprises sur le papier, les spectateurs ne se sont pas ennuyés mais aucun triomphe n'est venu agrémenter la fête à l'issue de la course. Magnifique et très intéressant lot de Blohorn, gros lot de novillos envoyé par les frères Jalabert aux qualités diverses et éparses.

Force et douceur pour le Vénézuélien au capote (Photo Anthony Maurin).

Chef de lidia, Manolo Vanegas exécutera quelques capotazos de belle facture et une très bonne série à gauche, templée et emplie de détails. Salut. Sur son second, encore des belles belles choses au capote pour le Vénézuélien qui est prêt à franchir de cap et à devenir matador de toros. Sûr de son savoir, il met son toreo au service du pouvoir et de l'autorité en conservant une certaine douceur. Une oreille vite cachée.

Toreo relâché mais plein de pouvoir pour Manolo Vanegas (Photo Anthony Maurin).

Spectaculaire et intelligente ascension d'un centaure projeté dans les airs par le puissant toro (Photo Anthony Maurin).

Leo Valadez est le Mexicain qui monte. Avec son bagage technique, il sait allier fermeté et sincérité mais il ne trouvera pas le remède concernant ma lourde chute de la cavalerie! Très à son aise, il coupera une belle oreille. Devant son Jalabert, il tirera et étirera les passes après avoir réalisé une excellente série de naturelles pour finir muleta en main et genoux en terre. Salut.

Pecho autoritaire de Leo Valadez (Photo Anthony Maurin).

Quelques plis pour que le novillo prenne le sien (Photo Anthony Maurin).

Belle naturelle de Leo Valadez (Photo Anthony Maurin).

Andy Younes était de retour à la maison mais son public sera quelque peu taquin avec lui. Son premier novillo venait très bien à gauche mais l'Arlésien jouera la carte de la diversité en offrant un panel parfois confus. Le coeur y est mais le jeune n'a pas encore 25 novilladas à son actif, le métier s'apprend et Andy Younes perdra tout à l'épée. Il saluera à l'issue de son combat.

Andy Younes à droite (Photo Anthony Maurin).

Et parfois, la puissance de la bête brave l'emporte sur l'habileté d'un centaure (Photo Anthony Maurin).

Chute impressionnante mais sans gravité de la cavalerie et du piquero régional de l'étape, Gabin Rehabi lors du premiers tercio du dernier novillo de la course. Andy Younes entamera sa faena dans le dos, sans bouger les orteils ni se cambrer, une petite prouesse quand on connaît le volume de ces novillos presque toros! Compliqué, son second adversaire ne lui permettra pas grand chose mais la route est encore longue et Andy Younes doit apprendre à déverrouiller ce genre de situation. Autre problème récurrent qui lui ôte pas mal de trophées, l'épée. Là encore, l'Arlésien aurait pu espérer triompher mais les aciers ne sont pas rentrés. Le jeune se consolera, un prix lui sera tout-de-même décerné à l'issue de la novillada.

Danger, émotion et sincérité pour cette entame de seconde faena pour Andy Younes (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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